La Ligue 1 reprend ses droits, nos favoris pour les premières places

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C’est avec une pointe de regret que l’on se quittait, le 17 mai dernier, sur la note de fin de notre bien-aimé championnat de France. Bien sûr, en cette année 2014, nous savions pertinemment que l’attente serait plus supportable qu’à l’accoutumée. Coupe du Monde oblige.

Cependant, c’est bien gentil cette pseudo-compétition, mais sur les 32 participants, il y en a minimum 20 dont on a absolument rien à faire, ça se joue chez les Amazones donc nous on ne peut pas aller voir les matchs, les favoris se font éliminés dès le premier tour, reste plus que des équipes médiocres, le meilleur joueur est un nain fraudeur, et au final c’est les Allemands qui gagnent. Comme s’ils n’avaient pas déjà assez de soucis avec la suprématie.

C’est donc avec le plus grand plaisir, nombrilistes que nous sommes, que nous accueillons le grand retour de notre Ligue 1. Le champêtre, ça a son charme.

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1 – Paris

Alors certes, on va se faire pourrir toute la saison par les 50 millions supporters parisiens. Non contents de tout gagner, il faut en plus qu’ils charrient. Mais au royaume des aveugles les borgnes sont rois, et eux ne sont pas à même de comprendre qu’ils ont été achetés à coups de millions et de grands noms par Mr Al-Khelaïfi.

D’ailleurs, non pas que nous dénoncions une quelconque magouille, auquel cas le champion de France serait l’Olympique de Marseille, le championnat aussi il l’a déjà acheté. Quand on investit 428 millions d’euros en moins de 4 ans, qui va rivaliser? Plutôt le Stade Malherbe de Caen ou l’En Avant Guingamp? Alors oui les Parisiens seront premiers, mais qu’ils se concentrent plutôt sur la Ligue des Champions et les troubles émotionnels de leur charnière centrale.

Quoi qu’en ce qui concerne la C1, on ne peut pas espérer grand-chose en ayant un entraîneur du calibre de Laurent Blanc à sa tête. C’est bien les lunettes, ça donne un certain style, un petit côté intellectuel. Mais le vérité, sentence fournie par la qualité de son verbe et de ses choix tactiques, gomme très rapidement la première impression. Conclusion : ça serait bien d’acheter, aussi, un entraîneur. Histoire de passer dans la cour des grands.

2 – Lille

Nous sommes tout à fait d’accord pour dire que Lille a incontestablement pratiqué l’un des jeux les plus médiocres de la Ligue 1, la saison passée. D’un ennui total. Concédons toutefois que René Girard n’est pas le pape, et Ronny Rodelin pas Messi. Alors quand ton meilleur joueur se nomme Florent Balmont, que peux-tu faire, hormis une campagne d’affichage pour l’interdiction du Charpey sur le territoire français?

Toutefois, la force du LOSC réside bel et bien dans l’aspect hypnotique, soporifique, de son jeu. Les Lillois endorment leurs adversaires. Nous les voyons donc bien terminer deuxièmes.

3 – Monaco

Le problème de l’AS Monaco, c’est que son mercato est décidé entre deux tournées de vodka, lors de soirées d’engueulades entre Russes. Avec ça… Vendre James Rodriguez à 80 millions, pourquoi pas? Jamais plus il n’atteindra une valeur marchande aussi élevée. Mais il s’agissait quand même du meilleur joueur de l’équipe. Il aurait donc pu être bien avisé de songer à le remplacer. Malheureusement, la grande majorité de la somme a été investie dans la construction d’une fontaine artificielle de Belvedere.

Et dans ce contexte, c’est-à-dire bourré, le seul à tenir le coup, c’est Berbatov. Pourquoi croyez-vous qu’il ait été recruté? Certainement pas pour ses beaux yeux, ni pour faire de la calvitie naissante le nouveau style capillaire des footeux d’aujourd’hui. C’est bien parce qu’il tient mieux l’eau-de-vie de patates que les autres. Nous pensons donc que sa fétide haleine d’alcool macéré pourra  permettre à l’ASM de finir sur le podium. Mais pas de faire mieux que troisième.

4 – Marseille

Du côté de la Canebière, Marcelo Bielsa est déjà adulé, Michy Batshuayi adoré, et André-Pierre Gignac dégraissé. Vous pouvez donc déjà entendre tous les supporters phocéens, avec leur excessivement énervant accent, s’enthousiasmer : « oh putaing’, on va le gagner le titre cette année heing’. Le Machin-Sur-Gazon, il a du souci à se faire là heing' ».

Seulement, à la moindre petite baisse de régime, deux petites défaites de suite, et c’est fini. La belle mécanique va s’enrayer, rouiller, et ne plus jamais redémarrer. Que, de toute façon, on le savait que c’était un pourri Bielsa, que Batman n’a jamais été meilleur que Dagui Bakari, et que qu’il était certain qu’ADP allait retomber dans ses travers (de porc) : le Big Mac. Au mois de novembre, c’est le bordel. Grand max.

Impossible de construire une équipe dans un climat aussi délétère que celui de l’Olympique de Marseille. A ça, il est possible de gagner des titres là-bas, nous ne prétendons pas le contaire. Si tu sais graisser les pattes qu’il faut, filer discrètement les pots-de-vin, et acheter les bons adversaires. Mais la glorieuse époque Tapie, c’est fini. L’OM : quatrième.

5 – Lyon

On se demande pourquoi Pampers n’a pas fait d’offre afin de devenir le sponsor principal de l’Olympique Lyonnais. L’équipe et si représentative de la marque. Des joueurs à peine sevrés, en plein complexe d’Oedipe, une classe biberon qui joue encore en couches-culottes. Si Patrick Juvet se demandait où sont les femmes, Aulas se demande lui où sont les stars. Ces Juninho, Benzema, Essien, Diarra, Tiago, Wiltord, Malouda, Abidal… il en viendrait même à regretter Carew.

Monsieur le président de l’OL peut continuer à faire miroiter à ses supporters un stade flambant neuf, qui va révolutionner le modèle économique du club, et en faire le prochain Bayern Munich, en attendan, la Ligue des Champions, ils peuvent la jouer… sur Playstation. Europa League pour eux. Au mieux.

 

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