Ils ont marqué France-Brésil de leur empreinte

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Match de gala au Stade de France ce soir. La France rencontre le Brésil, une occasion de se rappeler quels joueurs ont marqué cette confrontation mythique.

Le Roi Pelé

24 Juin 1958, français et brésiliens se retrouvent en demi-finale de la Coupe du Monde. En Suède, Pelé va marquer un triplé et permettre à son équipe de s’imposer 5 buts à 2. A 17 ans seulement, Pelé est découvert par le monde entier, au dépens des français. Le Brésil remportera le trophée ensuite.

Michel Platini

C’est tout simplement l’homme qui a permis à l’équipe de France de remporter sa première victoire face au Brésil. Cela se passe en 1978 au Parc des Princes : Michel Platini plante à la 86ème minute dans un match bloqué à 0-0.  Il fera mal également aux brésiliens en 1986 !

Luis Fernandez

Le France-Brésil 1986 est une confrontation qui reste en travers de la gorge de la seleçao. Taillés pour remporter la Coupe du Monde, les brésiliens se heurtent aux français en quart de finale. 1-1 au terme des prolongations, Luis Fernandez marque le tir au but victorieux pour ce qui sera l’apogée de sa carrière de footballeur.

Roberto Carlos

En 1997, l’équipe de France prépare sa Coupe du Monde. Le Brésil tenant du titre vient disputer le tournoi de France. Lors du premier match entre les Bleus et le Brésil, Roberto Carlos va défier les lois de la physique. L’arrière gauche marque un coup franc qui contourne le mur à toute vitesse avant que le ballon termine sa course au fond des filets. Voyez plutôt :

Zinedine Zidane

Zizou pourrait être surnommé « le bourreau des brésiliens » tellement il leur a fait mal. En 1998 il plante deux têtes suite à des corners de Djorkaeff puis Petit. En 2006 ensuite, Zidane délivre en quart de finale de la Coupe du Monde son chef d’œuvre. A Francfort, on dira qu’il était le meilleur brésilien sur la pelouse. Un vrai régal.

Bonus : Bernard Mendy

Encore un joueur qui fut au sommet de son art lors de cette rencontre exceptionnel. Un doublé? Une passe décisive? Non, un grand pont sur Roberto Carlos. Un geste technique qui fait passer Bernard Mendy dans une autre dimension. Sa carrière n’a pourtant pas vraiment décollé ensuite. Il peut en vouloir à Sylvain Wiltord de ne pas avoir conclu cette action exceptionnelle.