Top 10 des alcooliques du foot

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Djibril Cissé, le musicien

L’été dernier, le buteur tricolore avait failli s’engager en faveur du Montpellier HSC. Finalement, le transfert n’avait pas eu lieu. Louis Nicollin n’a pas apprécié que Djibril joue les DJ dans un bar montpelliérain… bourré.

Yann M’vila, le novice

Ils sont pas mal à le faire, mais il y en a peu pour être assez mauvais et se faire prendre. L’ancien rennais en fait partie. Deux jours avant un match de l’Equipe de France espoirs, le milieu de terrain est aperçu dans une boîte de nuit parisienne, en compagnie de trois de ses coéquipiers. Résultat : le joueur est suspendu deux ans de toute sélection.

Luke McCormick, carton rouge

Le 6 octobre 2006, en état d’ébriété au volant de sa voiture, il renverse deux enfants. Les deux garçons trouvent la mort. Résultat : sept ans et quatre mois de prison. Bien fait pour sa gueule.

Ronaldinho, jusqu’au bout de la nuit

Ronaldinho était le meilleur joueur au monde, voir même le meilleur joueur de tous les temps. Mais un joueur qui ne s’entraîne pas tous les jours, à un moment donné, il le paye cash. Au bout de deux ans on t’oublie. Le football va tellement vite qu’il y aura toujours un autre gamin qui va naître et qui sera encore plus fort.

Samuel Eto’o n’est pas tendre, lorsqu’il s’agit d’évoquer le cas de son ancien coéquipier au sein du FC Barcelone. Sa tendance prononcée pour la samba et les soirées bien arrosées, finissant à pas d’heure, auront indéniablement pris le dessus sur sa carrière au plus haut niveau. On ne peut plus malheureux.

Sidney Govou, le fêtard

Surnom (avec Luyindula) : whisky et coca

Taux d’alcoolémie au volant de son véhicule : 2,6 grammes

Brassard de l’OL : retiré par Claude Puel parce que complètement ivre. Photos et vidéos à l’appui.

Sydney, c’est le dernier bon vivant du foot français.

Ariel Artega, le gâchis

Si le talent du meneur de jeu albiceleste était incontestable, il n’aura jamais connu la carrière qui lui était promise. Son addiction à l’alcool aura eu raison de son potentiel. Et en Turquie, on ne rigole pas avec ça. C’est pourquoi il décide de rapidement mettre les voiles de Fenerbaçhe. Mais son contrat n’a pas été rompu dans les règles, et le club obtient de la FIFA qu’il ne puisse s’engager avec une autre formation durant deux ans. En 2004, il repartira rapidement en Argentine, et connaîtra de nouveaux déboires avec la bouteille. Dommage.

Roy Keane, l’Irlandais

 

Quand on vit en Irlande, il y a toujours de l’alcool dans le coin. A chaque fois que j’y retourne, il y a deux ou trois jours de tourbillon. C’est ancré en nous. Quand on sort, il y a un truc là et là et là. Boire. C’est dans l’air.

Le problème avec les irlandais, c’est qu’ils sont tous alcooliques.

Devinez quoi, Keane est… irlandais. De son propre aveu, en pleine saison, le Red Devil sortait en boîte jusqu’à quatre heures du matin. Ce qui expliquait peut-être pourquoi il confondait le ballon et les genoux des joueurs adverses.

Tony Adams, le repenti

On parle de lui comme du plus grand défenseur, et même capitaine, des Gunners de tous les temps. Ce qui est certain c’est que c’est celui qui maitrisait le mieux le levé de coude. Jouer des matches complètement saoul, allumer des fusées dans un restaurant, générer des bagarres dans des bars à maintes reprises… Tout ces exploits sont à mettre à son actif. Mais contrairement à beaucoup d’autres, et c’est tout à son honneur, Adams a su dire stop. Il a arrêté l’alcool, s’est engagé en faveur d’une association de lutte contre ladite boisson, et a écrit un livre sur le sujet. Aujourd’hui, il est devenu entraîneur, et manage le Qabala FK.

Paul Gascoigne, le bad boy

Avant les matches, je buvais 9 verres de Brandy puis je prenais de la cocaïne pour annuler les effets de l’alcool. Je buvais aussi du vin.

Je buvais quatre bouteilles de whisky par jour pendant trois mois. Il fallait que j’en boive deux pour arrêter les tremblements.

En juillet 2013, l’ancienne gloire du football anglais est sur le point de prendre le train. Il se trouve donc sur les quais, et manque de tomber. Un agent de sécurité vient le secourir, mais lui ne considère pas avoir besoin d’aide. Il agresse donc physiquement son sauveur, le gratifiant du vocabulaire le plus distingué qu’il connaisse. La compagnie ferroviaire décide d’appeler son ex-femme, afin qu’elle le persuade de se calmer. Réaction d’alcoolique : il lui tape dessus. Finalement, c’est la police qui aura raison de lui. La défense de Gascoigne, lors de son procès : son état s’explique par le fait qu’il n’avait pas bu depuis longtemps. Grandiose.

Georges Best, le condamné d’avance

J’ai épongé des océans.

J’ai claqué beaucoup d’argent dans l’alcool, les filles et les voitures de sport. Le reste, je l’ai gaspillé.

Toute la grandeur et la magnificence du personnage sont résumées au travers de ces deux phrases, devenues cultes dans le monde du football. En 2002, sa consommation accrue d’alcool oblige les médecins à lui greffer un foie artificiel. Pour continuer à vivre, ces derniers lui interdisent de boire. Mais Best a préféré mourir dans l’ébriété qui vivre dans la sobriété.

Sa greffe de foie a duré quarante heures, et nécessité 20 litres de sang. Voici ce qu’il en dit : « Dix heures pour quarante pintes, j’ai battu mon record de 20 minutes ».