L’OM paie pour apprendre

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La Ligue des Champions est souvent surnommée « la plus belle des compétitions », l’Olympique de Marseille la trouve cruelle et froide après deux journées. Premiers vainqueurs de l’Histoire de la Champion’s League, l’OM pensait profiter des lumières du Real et de son passé glorieux face au Milan AC pour se reprendre à rêver, après deux journées, le réveil est brutal.

Crucifiés par deux coups de poignards signés Inzaghi face à Milan, l’OM avait à cœur de se reprendre hier soir à Santiago Bernabeu face au Real. Après une entame de match timide, l’OM s’est montré plus entreprenant et aurait même pu marquer si Mamadou Niang n’était pas tombé sur un Iker Casillas des grands soirs. Attentifs et Disciplinés, les marseillais ont pu repousser les attaques madrilènes, Mandanda se chargeant des frappes lointaines mais redoutables de Cristiano Ronaldo.

La deuxième mi-temps que vous avez certainement vu puisque TF1 a réalisé hier, 28% d’audience, va ramener l’OM sur terre. Une absence du duo Mandanda – Diawara va permettre à l’ultra-réaliste Ronaldo d’ouvrir le score tandis qu’une erreur d’arbitrage manifeste renverra ce même Diawara au vestiaire en offrant le 2-0 au Real. Le dernier but est anecdotique, tout comme la fin de match ou les supporters marseillais, n’auront eu que des regrets à ressasser.

  • Qu’a-t-on appris après ces deux rencontres au sommet ?

Indéniablement, que bien jouer ne suffit pas. L’OM manque de réalisme offensif et d’automatismes défensifs pour rendre une copie parfaite. On a également eu la confirmation que Marseille dispose de suffisamment de talent individuel pour poser des problèmes aux meilleurs équipes d’Europe en s’appuyant sur une colonne vertébrale Mandanda – Heinze – Cheyrou – Niang de classe mondiale.

Mais l’OM n’a plus de temps à perdre et devra prendre six points contre Zurich, résoudre ses problèmes offensifs pour lesquels la clé semble être la montée en puissance de Lucho Gonzalez, encore trop irrégulier ainsi que le retour en forme de Fernando Morientes auteur d’une première mi-temps encourageante hier.