Le mercato des Bleus

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Les deux matchs qualificatifs pour la Coupe de Monde 2014 disputés contre la Géorgie et la Biélorussie se sont disputés dans un contexte particulier : en effet, les joueurs sont à de retour dans leur club, et n’ont disputés au mieux que 5 matchs de championnat.

De plus, la période entre 2 saisons est traditionnellement celle réservée aux transferts : ceux-ci ont-ils concerné de nombreux joueurs de l’Equipe de France ? Quel bilan pouvons-nous en tirer ?

 

 

Bilan du mercato par joueur

Cette liste classe les joueurs selon leur temps de jeu lors des 2 matchs de préparation (le nombre de minutes jouées est indiqué entre parenthèses).

Les joueurs concernés par un transfert lors du dernier mercato sont indiqués en gras : les autres sont n’ont pas bougé durant l’intersaison.

  • Lloris (180) resté à Tottenham
  • Abidal (180) du Barça à Monaco
  • Koscielny (180) resté à Arsenal
  • Sagna (180) resté à Arsenal
  • Giroud (180) resté à Arsenal
  • Valbuena (180) resté à Marseille
  • Ribéry (169) resté au Bayern
  • Sissoko (101) resté à Newcastle
  • Evra (90) resté à Manchester United
  • Clichy (90) resté à Manchester City
  • Matuidi (90) resté au PSG
  • Pogba (90) resté à la Juventus
  • Guilavogui (78) de Saint-Etienne à Atletico Madrid
  • Benzema (62) resté au Real Madrid
  • Payet (61) de Lille à Marseille
  • Nasri (41) resté à Manchester City
  • Gignac (28) resté à Marseille

Stabilité : la clé du succès ?

Un rapide coup d’oeil permet de constater que les joueurs ayant participé à ces matchs ont très peu bougé lors de l’intersaison : seuls Abidal, Payet et Guilavogui sont concernés. De plus, ce dernier a bénéficié de la suspension des 2 favoris pour le poste de milieu défensif, Matuidi et Pogba, sinon il serait certainement resté sur le banc.

A l’heure où certains joueurs, comme par exemple Mamadou Sakho, décident de changer de club pour espérer retrouver le chemin de l’Equipe de France avant la Coupe du Monde 2014 au Brésil, on est en droit de sinterroger sur la justesse de ce raisonnement : ne vaut-il pas mieux choisir la stabilité et rester au sein de la même équipe ? Comme le dit le proverbe, on sait ce qu’on perd, jamais ce que l’on gagne…