7 choses à savoir sur Derdiyok, révélation suisse à l’Euro

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Pendant l’Euro, nous allons pouvoir contempler les stars jouer : Iniesta, Hazard, Cristiano Ronaldo ou encore Ibrahimovic… Mais aussi des joueurs moins connus qui vont prouver qu’ils ont le niveau international. Aujourd’hui, lumière sur Eren Derdiyok

1. Il est d’origine turque

Comme son son l’indique, Eren Derdiyok fait partie des joueurs Suisses d’origine turque, comme Gokhan Inler.

Né en Suisse, il choisit de représenter la Nati.

« C’est ici que j’ai grandi et que j’ai appris le football depuis mon enfance, alors pourquoi est-ce que je jouerais pour la Turquie ? »

Il intègre l’équipe de Suisse des moins de 19 ans et dispute les matches qualificatifs pour le Championnat d’Europe Espoirs 2009. Il y marque 7 buts en 5 matches et devient le meilleur buteur de la sélection Espoirs.

 

2. Il a connu une ascension éclair

Formé au BSC Old Boys (3e division suisse), Derdiyok intègre l’équipe première en 2005/2006. A 17 ans, il s’illustre en Coupe de Suisse, contre Bâle en inscrivant le but de l’égalisation (1-1).

Il tape alors dans l’oeil du staff bâlois qui le recrute dès la fin de saison. Avec la réserve, Derdiyok enchaîne les buts et se retrouve rapidement propulsé avec les pros.

Convaincant également en Coupe UEFA et en Super League suisse avec Bâle, il attire l’oeil du sélectionneur suisse Jakob Kuhn qui l’appelle en sélection en 2008 à tout juste 20 ans.

Après trois saisons pleines à Bâle (19 buts en 78 rencontres), il file à Leverkusen en 2009/2010.

3. Il possède un gabarit imposant

De par son physique, Derdiyok est un atout de choix dans une équipe. S’il sait évoluer en attaquant pur, sa taille (1,91m) lui permet de se muer en pivot et de jouer en déviation.

Mais il est également un attaquant robuste et solide qui affiche 92 kg sur la balance.

Il n’est donc pas très rapide mais est capable d’user une défense. Un calvaire au marquage.

4. Il sait marquer les esprits

S’il a un potentiel énorme, Derdiyok s’est souvent vu reprocher de choisir ses matches. Parfois cela a du bon. Les Bâlois l’ont notamment surnommé « le buteur des grands stades ».

Une référence à son but face à l’Angleterre à Wembley pour sa première sélection, et au Camp Nou lors du déplacement de Bâle pour y affronter le FC Barcelone en Ligue des Champions.

Mais sa plus belle réalisation, c’est avec Leverkusen qu’il l’inscrit (2011/2012). Alors que le score n’est que de 1-1, il réalise un enchaînement contrôle, sombrero puis retourné pour redonner l’avantage à son équipe.

Le plus beau but de sa carrière de son aveu

5. Il a souvent eu un rôle de joker de luxe

Appelé très jeune en sélection, Eren Derdiyok a pourtant dû souvent se contenter d’un rôle de joker. Avec succès.

Lors de l’Euro 2008, il est le plus jeune joueur de la compétition et débute logiquement sur le banc. Il sera finalement titulaire lors des deux derniers matchs et devient le deuxième meilleur passeur avec 2 passes décisives.

Pour le Mondial 2010, il est le 3e choix en attaque. Finalement titulaire lors du premier match du fait de la blessure de Frei, il réalise un match sensationnel contre l’Espagne et délivre une passe décisive qui permet a la Suisse de battre le Champion d’Europe en titre et futur champion du monde.

Mais n’étant plus indiscutable en club et cantonné à ce rôle de joker justement, il perd sa place en sélection et n’est pas rappelé pour la Coupe du Monde 2014.

6. Il réalise sa meilleure saison

D’abord titulaire aux côtés de Kiessling à Leverkusen, Derdiyok perd peu à peu sa place. Il est finalement transféré à Hoffenheim où il peine là aussi à s’imposer.

Il retourne alors à Leverkusen en prêt. Un échec. Direction la Turquie alors puisque le Suisse s’engage avec Kasimpasa pour la saison 2014/2015.

D’abord blessé une bonne partie de la première saison, il faut attendre l’exercice 2015/2016 pour que Derdiyok tourne enfin à plein régime.

En 26 matches, l’attaquant a déjà inscrit 11 buts et aligne les performances solides.

7. Il a le champ libre pour exploser avec la Nati

Après la Coupe du Monde 2014, Derdiyok doit attendre deux ans pour être à nouveau rappelé. En 2015, le sélectionneur Vladimir Petkovi? le convoque de nouveau.

Récemment blessé, Derdiyok marque des points sans même jouer tant Mehmedi (26 matches, 2 buts en Bundesliga, le dernier en octobre 2015) et Seferovic (26 matches, 3 buts en Bundesliga, le dernier en novembre 2015) se montrent maladroits avec leur club, mais aussi avec la Nati.

Seul concurrent de poids, le jeune Breel Embolo, qui réalise une belle deuxième saison du côté de Bâle. Mais à seulement 19 ans, Embolo pourrait être encore un peu tendre.

D’autant que Derdiyok porte Kasimpasa offensivement à lui tout seul. Ce qui n’est pas le cas d’Embolo.

Tu en veux encore ?