Un week-end de gifles

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Un week-end de giflesIl y a parfois des gifles qui se perdent comme ont pu entendre certaines fois vos petites oreilles. Ces gifles-ci ont été posées sur la joue de plus d’une trentaine de joueurs ce week-end. Angers, Manchester United et Liverpool se sont réveillés avec la trace des mains de leur bourreau respectif, le Paris SG, Tottenham et Aston Villa. Retour sur ce slapping mémorable qui aura vu 23 buts inscrits en 3 matchs.

Pas une surprise pour la France

Depuis quelques années maintenant, les Parisiens sont habitués à fesser leurs adversaires. L’an passé, à 7 reprises, des équipes ont pris 5 buts ou plus contre le champion de France. Le SCO d’Angers avait déjà perdu 4-0 au Parc des princes. Cette fois, les joueurs de Stéphane Moulin sont repartis de la capitale avec un set à 0 et aucun souvenir montmartrois.

Sans pitié, les Parisiens avaient l’envie de se remettre à niveau après un début d’exercice 2020/2021 balbutiant. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour les supporters – devant leur télé à cause du huis-clos au Parc – pour voir leurs stars donner du fil à retordre aux Angevins. Dès la 7ème minute, la nouvelle recrue Florenzi adressait un superbe lob dans la lunette de Bernardoni qui allait souffler jusqu’à la mi-temps, avant l’avalanche de buts.

PSG 6 -1 Angers

  • (PSG) A. Florenzi – 7′
  • (PSG) Neymar – 36′
  • (PSG) Neymar – 47′
  • (SCO) I. Traoré – 52′
  • (PSG) J. Draxler – 57′
  • (PSG) I. Gueye – 71′
  • (PSG) K. Mbappé – 84′

 

Aston Villa corrige le champion

Il y a des soirs où rien ne va. Jürgen Klopp a du se résoudre à l’improbable pour son équipe championne en titre. Après 3 minutes, sur une belle coquille d’Adrian, les Reds étaient déjà menés. Incohérents derrière et incapables de créer, les joueurs de Liverpool en avaient pris 4 et on n’était qu’à la mi-temps. Survoltés à la reprise, les villains continuaient sur leur lancée. Le dernier but a été marqué à la 75ème et le score aurait pu être un peu plus lourd si les deux équipes n’avaient pas légèrement baissé le pied.

Stat du match : Cela datait de 1953 et une défaite d’Arsenal 7-1 à Sunderland qu’un champion n’en n’avait pas pris 7 dans la musette !

Klopp, juste après le match, ne se cachait pas derrière de quelconques excuses : « Rien de ce que je pourrais dire ce soir ne pourrait améliorer ce résultat. Comment devrais-je être maintenant? Complètement indigné ou quelque chose comme ça? S’agit-il seulement d’un cas unique? Je le pense mais je ne peux pas le prouver ce soir. Si les gens veulent l’entendre, je peux le dire: c’est un événement ponctuel. La preuve sera dans les semaines et mois à venir et non pas parce que je le dis ce soir. Un jeu comme ce soir ne devrait pas se produire. Cela n’est jamais arrivé depuis que je suis ici. Le seul problème est que nous ne pouvons pas réagir demain, nous ne pouvons pas réagir mardi, nous devons montrer la réaction dans deux semaines. Les garçons sont très, très autocritiques. Aucun d’entre eux ne resterait assis là et pointerait du doigt lui, lui ou lui – «Il était responsable». Ces garçons sont très autocritiques et ils savent que ce soir, tout le monde participe à ce résultat. Nous devons nous en occuper et nous nous en occuperons. Ce n’est pas beau mais c’est la vie et c’est le football et c’est tout. »

Aston Villa 7 -2 Liverpool

  • (AVL) O. Watkins – 4′
  • (AVL) O. Watkins – 22′
  • (LIV) Mohamed Salah 33′
  • (AVL) J. McGinn – 35′
  • (AVL) O. Watkins – 39′
  • (AVL) R. Barkley – 55′
  • (LIV) Mohamed Salah 60′
  • (AVL) J. Grealish – 66′
  • (AVL) J. Grealish – 75′

 

 

Mourinho se fait plaisir, United décline

Est-ce parce que de nombreux départs sont annoncés en cette fin de mercato que les Red Devils jouent d’une manière médiocre ? Est-ce à cause de ce carton rouge reçu par le Français Martial sur un mauvais geste à la 28ème ? Peut-être un peu des deux. Mais le rouge de Martial et le but dans la foulée de Kane (1-3) avaient clairement fortement compliqué les affaires mancuniennes.

Tottenham déroulait sans trop de résistance adverse (Pogba héritait même de la plus mauvaise note de son équipe). Son et Kane réalisaient à nouveau un match solide et permettaient à leur entraîneur, ancien de la maison rouge, d’être à l’aise à l’issue de la partie : « Aujourd’hui c’était lui, demain c’est moi. Bien sûr, je ressens de la sympathie pour lui. J’imagine que ce soir, il ne dormira pas très, très bien. Mais c’est la vie. Quand je regarde son équipe, il y a eu une évolution. Ce n’est pas comme s’il arrivait ici et l’équipe ne s’améliorait pas. L’équipe s’améliore, ils ont de bons joueurs, il a acheté beaucoup de jeunes joueurs. De très bons joueurs. Manchester United c’est Manchester United. Ce n’est pas une défaite qui va les détruire. J’imagine qu’ils réagiront comme Manchester United réagi toujours. »

Stats du match : Depuis que le Liverpool de Brendan Rodgers a battu Swansea 5-0 en 2013, il s’agit du plus gros écart infligé par un entraîneur à son ancien équipe.

Manchester United 1 -6 Tottenham

  • (M.U) Bruno Fernandes 2′ (sp.)
  • (TOT) T. Ndombèlé 4′
  • (TOT) Son Heung-Min 7′
  • (TOT) H. Kane 30′
  • (TOT) Son Heung-Min 37′
  • (TOT) H. Kane 79′ (sp.)
  • (TOT) S. Aurier 51′