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Scandale des paris sportifs : Sandro Tonali mentalement touché

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Sandro Tonali rejoint Newcastle
Sandro Tonali rejoint Newcastle ©️IMAGO / Gribaudi/ImagePhoto

Au milieu d’un récent scandale de paris sportifs impliquant plusieurs joueurs de l’équipe nationale italienne, Sandro Tonali se retrouve mentalement brisé. Le joueur de Newcastle a pris la décision courageuse de demander l’aide d’un psychiatre pour surmonter son addiction.

À moins d’une semaine d’un match crucial contre l’Angleterre, un match qui a le poids d’une finale de qualification pour l’Euro 2024 dans le groupe C, l’Italie aurait pu se passer de ce dernier scandale de paris sportifs qui a provoqué une onde de choc au sein de l’équipe nationale et dans le monde du Calcio. L’origine de ce scandale remonte à une alerte lancée par le lanceur d’alerte Fabrizio Corona, qui a révélé début août que le joueur de la Juventus Turin, Nicolò Fagioli, avait une addiction aux jeux d’argent. Le problème réside dans le fait que ces pratiques sont explicitement interdites aux athlètes professionnels, comme le stipule le code de justice sportive italien. En l’espace de quelques jours, la situation s’est envenimée lorsque La Stampa a rapporté que le bureau du procureur de Turin avait ouvert une enquête.

Le scandale qui fait les gros titres en Italie

Ce scandale naissant a également piégé deux internationaux italiens, Nicolò Zaniolo et Sandro Tonali, qui sont soupçonnés d’avoir succombé à la même tentation, comme l’indiquent les messages découverts. Les deux joueurs ont été interrogés par les forces de l’ordre cette semaine et, par conséquent, ont été écartés des prochains matches de la Squadra Azzura. S’exprimant sur cette situation, l’entraîneur principal de l’équipe nationale, Luciano Spalletti, a fait part de ses inquiétudes et de son soutien en déclarant : « Toute l’équipe est aux côtés de Tonali et de Zaniolo. Nous sommes profondément désolés pour eux. Le risque de succomber à ces tentations est réel, et nous devons trouver un moyen de leur faire comprendre les dangers auxquels ils sont confrontés. Quant à la décision de les laisser partir, il n’est pas important de savoir qui l’a prise ; ce qui compte, c’est que ce soit la bonne décision. »

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