L’Arabie saoudite en négociations pour sponsoriser la nouvelle African Super League.
L’Arabie saoudite serait en discussions avec la Confédération africaine de football (CAF) pour un accord de sponsoring de 200 millions de dollars en vue de la nouvelle African Super League. Cet accord pourrait contribuer à sécuriser le soutien du continent pour toute future candidature à la Coupe du monde, selon The Guardian.
Initialement prévue pour être lancée en août, la compétition de 24 équipes est fortement soutenue par le président de la FIFA, Gianni Infantino. Cette compétition vise à accroître le profil mondial des clubs africains et à générer des revenus accrus. La Super League prévoit un fonds de prix de 100 millions de dollars, dont 11,6 millions pour le vainqueur. Cette somme est près de 8 millions de dollars de plus que ce que proposent actuellement les vainqueurs de la Ligue des champions africaine.
Cependant, la compétition serait retardé jusqu’à la saison 2024-2025, lorsque l’accord de sponsoring avec l’Arabie saoudite devrait commencer. Une version allégée comprenant seulement huit équipes se déroulera du 17 octobre au 30 novembre de la prochaine saison. Les discussions avec l’Arabie saoudite seraient en cours depuis un certain temps, et la CAF a récemment annoncé la signature d’un accord de coopération et de développement sur cinq ans avec la Fédération saoudienne de football.
Il est entendu que la CAF connaît des difficultés financières depuis l’annulation d’un contrat de droits télévisuels et marketing d’un milliard de dollars avec la société française Lagardère Sports en 2019. La CAF n’a pas commenté une éventuelle contribution financière de l’Arabie saoudite à la Super League.
L’Arabie saoudite a été fortement pressentie pour envisager un projet sans précédent de Coupe du monde sur trois continents en 2030. Un partenariat évoqué avec la Grèce et l’Égypte semble peu probable, car le ministre égyptien des Sports a déclaré le mois dernier qu’ils n’avaient pas l’intention de soumettre une candidature. Il est maintenant compris que l’Arabie saoudite considère l’édition 2034 comme une option plus réalisable.
