Nîmes Olympique : la déchéance d’un ancien de Ligue 1

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La descente aux enfers des crocos Nîmois
La descente aux enfers des crocos Nîmois © IMAGO

Seulement deux ans auparavant, le Nîmes Olympique était un club plaisant à voir évoluer en Ligue 1. Aujourd’hui, ils sont au bord de l’implosion en National.

La descente aux abysses des Crocos nîmois

Il y a à peine deux ans et demi, le Nîmes Olympique évoluait encore en Ligue 1, mais aujourd’hui, le club est plongé dans une crise institutionnelle qui se traduit par des résultats sportifs sans précédent. La défaite humiliante de 6-0 contre Versailles la semaine dernière en National 1 ne fait qu’aggraver la situation.

De la gloire récente au déclin actuel, la descente du Nîmes Olympique dans la hiérarchie du football français est rapide. Alors que le football nous a montré que l’ascension sociale était possible, il a également démontré que parfois, l’ascenseur pouvait tomber en panne. Après avoir terminé deuxième de la Ligue 2 en 2018 et neuvième en Ligue 1 la saison suivante avec un maintien assuré dès la 31e journée, le club gardois se bat maintenant pour sa survie en National 1. Cette situation contraste fortement avec le riche passé du Nîmes.

Selon ModrekNO, un supporter influent du Nîmes Olympique qui a décidé de rompre tout lien avec son club de cœur, la crise actuelle est le résultat d’une gestion chaotique et erratique depuis plusieurs saisons.

“Aujourd’hui, je fais comme si le Nîmes Olympique n’existait plus. Je me suis détaché de tout cela, je suis simplement écœuré par la gestion du club depuis des années. Oui, nous étions encore en Ligue 1 il y a deux ans, mais les résultats n’étaient qu’une façade. La situation actuelle découle uniquement de choix catastrophiques et d’une mauvaise gestion”.

La mauvaise gestion en question est attribuée à Rani Assaf, actionnaire majoritaire du club depuis 2016. Ces derniers mois, Nîmes a été le théâtre de situations surréalistes, allant de joueurs dormant dans leurs voitures lors d’un déplacement à Avranches en septembre, faute d’hébergement adéquat, à l’entraîneur Frédéric Bompard révélant en conférence de presse il y a dix jours qu’il était privé d’eau chaude et de chauffage dans les vestiaires depuis deux semaines. La situation du Nîmes Olympique semble être à un niveau critique, reflétant les conséquences d’une gestion tumultueuse.