L’OM publie un communiqué sur la suspension de Dimitri Payet, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’étaient pas contents.
Suite à la sanction disciplinaire prononcée par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) à l’encontre de Dimitri Payet, Marseille a réagi par un communiqué au ton ferme. Payet a écopé d’une suspension de trois matches (trois matches sans possibilité d’appel) pour avoir giflé Yannick Cahuzac lors du match Marseille-Lens. La décision prendra effet le mardi 23 mai, ce qui permettra à Payet de jouer lors du prochain match contre Lille, samedi. Cahuzac, quant à lui, a écopé d’une suspension d’un match et d’un match avec sursis.
Le mécontentement de Marseille face à la décision :
Dans son communiqué officiel, Marseille a pris acte de la décision de la LFP mais s’est dit déçu par le traitement de l’affaire. Le club estime que les procédures disciplinaires et le règlement disciplinaire de la LFP n’ont pas été respectés au cours de la procédure. Marseille a ensuite soulevé plusieurs préoccupations concernant les actions de la commission.
Problèmes liés à l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) :
Marseille a souligné que l’ensemble de l’incident controversé a été examiné et vérifié sur le terrain par l’arbitre assistant vidéo (VAR) conformément au protocole de l’arbitre assistant vidéo. Par conséquent, aucune autre sanction n’a été jugée nécessaire à ce moment-là. Marseille a souligné que la décision prise par le VAR était définitive, et que la commission de discipline n’aurait pas dû réévaluer l’incident rétrospectivement. Le club affirme que les conditions de saisine de la commission de discipline, telles qu’énoncées à l’article 4 du règlement disciplinaire de la LFP, n’étaient pas réunies.
Remise en cause de la compétence de la commission de discipline :
Le communiqué critique en outre la commission de discipline et ses membres, en émettant des doutes sur leur compétence. Marseille estime que la commission devrait avant tout s’attacher à faire respecter les procédures et à faire appliquer les règlements en vigueur. Se référant à l’article 3 du règlement disciplinaire, Marseille affirme que les membres de la commission devraient être sélectionnés en fonction de leur expertise juridique ou de leurs connaissances en matière d’éthique et de professionnalisme sportifs.
