Ligue des Champions : et le VAR a tranché…

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L’assistance vidéo à l’arbitrage a joué un rôle clé dans les deux matchs de la veille.

Ligue des Champions : et le VAR a tranché…
Après l’élimination du Real, une autre énorme surprise a eu lieu en Ligue des Champions : l’élimination du PSG.
Un scénario difficilement envisageable avant la rencontre tant les éléments paraissaient favorables au PSG.
Seulement voilà, en dépit des nombreuses absences de Manchester United et de la domination parisienne dans le jeu, la réalité a rattrapé les joueurs de Thomas Tuchel : une égalité 3-3 au bout des 180 minutes, mais trois buts concédés à l’extérieur qui permettent aux Mancuniens d’être qualifiés.
Ligue des Champions : et le VAR a tranché…
Parmi les raisons qui expliquent cette élimination, il y a ce fameux troisième but, un pénalty transformé à la 94ème minute par Marcus Rashford.
Un but qui aurait certainement évité par le passé, et pas plus tard qu’il y a trois mois, lorsqu’il n’y avait pas encore le VAR. Néanmoins, depuis les huitièmes de finale, il a été introduit dans la compétition, et a ainsi joué un rôle majeur sur ce match retour.
Il a fallu cette frappe de Diogo Dalot qui semblait partir loin du cadre et une volte-face de Presnel Kimpembe qui n’a pu empêché d’avoir son bras dans la trajectoire. Quelques minutes plus tard, Damir Skomina, l’arbitre de la rencontre, allait visionner les images et donnait son verdict : pénalty.
Ligue des Champions : et le VAR a tranché…
Cruel (pour le PSG) mais juste : c’est le constat qui ressort de cette décision prise par l’arbitre de la rencontre, assisté par les images du VAR.
Thomas Tuchel n’a pas véritablement tort lorsqu’il explique qu’être « récompensé (pour Man Utd, ndlr) avec un pénalty pour un tir dès 20 mètres qui n’est même pas cadré n’est pas logique ».
Néanmoins, comme il l’a également souligné, il y aura toujours des gens « qui disent non mais d’autres qui pourraient dire oui avec les mêmes arguments ».
Évidemment, Nasser Al-Khelaïfi, plutôt remonté après la rencontre, est du côté du « non », comme il l’a affirmé au micro de RMC Sport.
« Je vous laisse à votre analyse mais pour moi, il n’y a pas pénalty. »
Présent en tribunes puis au bord de la pelouse dans les dernières minutes, Neymar s’est montré beaucoup plus virulent sur Instagram.
« C’est une honte !! Ils mettent 4 personnes qui ne connaissent rien au football pour visionner les ralentis. Il n’y a pas penalty. Comment il peut faire main alors qu’il est de dos. Allez vous faire enc… »
Ligue des Champions : et le VAR a tranché…
Malheureusement pour eux, le bras décollé, dans la surface, et la non-intentionnalité n’ont pas suffi à invalider les images.
Malgré tout, ce fait de jeu, ou plutôt d’arbitrage, ne suffit pas à expliquer cette élimination, « encore pire » que la remontada comme l’a titré l’Équipe.
Ligue des Champions : et le VAR a tranché…
Outre le PSG, l’AS Roma s’est également inclinée, dans un contexte bien différent.
Avec un avantage de 2-1 pour Porto au bout des 90 minutes, la rencontre s’est donc jouée aux prolongations. Et c’est là aussi un pénalty qui a scellé le sort du match, également sifflé grâce au VAR.
Le (léger ?) tirage de maillot de Florenzi sur Fernando a suffi à alerter les hommes en cabine et l’arbitre de la rencontre.
Alex Telles a ensuite transformé le pénalty à la 117ème minute, permettant ainsi à son équipe d’éviter les tirs au but et de lui offrir la qualification.
Ligue des Champions : et le VAR a tranché…
Bien que cette action soit moins contestable que le bras de Kimpembe, force est de constater que le VAR a joué un rôle dans cette décision.
À peine intronisé en C1, le « Video Assistant Referee » se montre déjà décisif et influent dans les scénarii des matchs.
Ce qui est également certain, c’est qu’il continuera à créer des débats et des désaccords chez les acteurs du football, mais qu’il faudra composer avec.