Ligue 1 : Coronavirus dans les clubs, quid de la reprise ?

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En temps normal, notre Ligue 1 est censée reprendre dès ce week-end, avec un choc alléchant entre l’OM et l’ASSE. Suspendu depuis le début du mois de mars dernier, on est toutefois loin d’être certain de retrouver le championnat tricolore ce vendredi. Avec trois nouvelles suspicions de Covid-19 au sein de l’effectif marseillais, le départ de la Ligue 1 pourrait-il être en remis en cause ? 

Une Ligue 1 à l’arrêt depuis plusieurs mois

En raison de la pandémie mondiale de coronavirus, la Ligue 1 a été arrêtée le 8 mars dernier. Ayant pris la décision de clore définitivement la saison, au contraire des quatre autres grands championnats européens, le championnat tricolore débutera sa nouvelle édition dès ce week-end. Malgré le début tardif des autres division du Vieux Continent, la France n’a pas voulu bousculer ses plans.

Débutant d’ordinaire à la moitié du mois d’août, la Ligue 1 reprend ce vendredi. Le calendrier nous propose d’ailleurs un très joli classique du championnat, avec le match entre l’OM et l’ASSE. Deux équipes qui ont de grandes ambitions dans les mois à venir. Mais voilà, la crise sanitaire pourrait en décider autrement. Alors que les cas de Covid-19 connaissent un rebond depuis quelques jours, les clubs français sont touchés.

Il y a quelques jours, Jordan Amavi était testé positif au Covid-19. Une nouvelle qui a contraint l’OM d’annuler son match amical face à Stuttgart. Et le club olympien va encore plus loin avec son communiqué ! La direction olympienne vient d’annoncer la suspicion de trois nouveaux cas au sein de son effectif.

Mise a jour

18 août 2020 : Deux nouveaux cas suspects au Nîmes Olympiques. Ils ont affronté Marseille il y a quelques jours seulement et on sait dorénavant que les 3 cas à l’OM ont été validés. D’ailleurs le match OM – Saint-Etienne a été repoussé à une date ultérieure. C’est Bordeaux – Nantes, le derby de l’atlantique qui ouvrira le bal de la Ligue 1 vendredi 21 août 2020.

L’OM n’est pas le premier club touché

Depuis plusieurs semaines déjà, de nombreux clubs français sont touchés par cette pandémie. Cela a d’ailleurs débuté dès le mois d’avril. Jeune joueur de Montpellier, Junior Sambia était alors placé en service de réanimation. Finalement, il a réussi à retrouver la totalité de ses moyens et a même pu reprendre l’entraînement avec ses coéquipiers. Mais ce n’est pas pour cela que les cas ne se sont pas multipliés chez les clubs tricolores.

En plus du RC Strasbourg qui a fait face à près d’une dizaine de cas positifs, le FC Nantes qui a collectionné les cas depuis le mois de mars ou encore plus récemment, le Nîmes Olympique, l’AS Saint-Etienne a également été touché par la crise sanitaire. Les Verts ont d’ailleurs annoncé la nouvelle, il y a quelques jours seulement. En passe de lancer le championnat face à l’OM, quid de ce départ de Ligue 1 ?

Comment reprendre dans de telles circonstances ?

Une chose est certaine, la Ligue 1 ne peut plus se permettre de s’arrêter durant de longs mois. Les instances du football français se doivent donc de trouver des moyens d’avancer, en parallèle de la crise sanitaire. Bien que la majorité des championnats n’aient pas encore repris, la France peut tout de même prendre exemple sur certaines nations de retour sur les pelouses.

On pense notamment à l’Ecosse, qui ne prend aucun risque. Le week-end dernier, le football écossais n’a pas hésité à reporter plusieurs rencontres, dont celle du Celtic Glasgow, lorsque les règles sanitaires n’ont pas été respectées. Une solution qui pourrait sûrement faire les affaires de la Ligue 1, quitte à reporter certaines rencontres dans la saison. En prenant autant d’avance sur les autres grands championnats et avec la suppression de la Coupe de la Ligue, la France aura des créneaux pour rejouer ces matches.

Il est évident que des mesures très strictes doivent être respectées par la totalité des clubs de la Ligue 1. Il sera peut-être déjà temps de revenir sur la décision d’autoriser 5000 supporters dans les stades et de débuter la saison à huis-clos. Une première mesure forte pour éviter un second rebond de la pandémie.