Dans une tournure surprenante, Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de football (RFEF), a refusé de présenter sa démission lors d’une assemblée générale extraordinaire. Cette décision fait suite à de graves allégations d’agression sexuelle portées contre lui, découlant d’un incident au cours duquel l’attaquante Jennifer Hermoso a été embrassée de force lors de la remise des médailles qui a suivi la victoire de l’Espagne en finale de la Coupe du monde contre l’Angleterre (1-0).
La controverse autour de Rubiales s’est aggravée alors qu’il subissait des pressions croissantes pour démissionner de son poste. L’incident présumé, au cours duquel il a embrassé de force Jennifer Hermoso sur les lèvres, a déclenché une vague d’indignation et des appels à la responsabilité de la part de divers milieux. Les médias espagnols avaient largement spéculé sur sa démission potentielle, et le sujet avait été largement débattu.
« Je ne démissionnerai pas ! »
Cependant, au cours de l’assemblée, Rubiales a déclaré avec véhémence : « Je ne démissionnerai pas ! » Son défi était clair puisqu’il a répété cette déclaration trois fois, soulignant sa détermination à rester à la tête de la RFEF. Rubiales a encore défendu sa position en contestant l’idée qu’un baiser consenti serait la cause de son départ. « Est-ce qu’un baiser consensuel va me faire partir ? Allez… Je me battrai jusqu’à la fin. Jusqu’à la fin. J’espère que la loi sera appliquée », a-t-il affirmé.
Le refus de Rubiales de démissionner a suscité des inquiétudes et divisé les opinions au sein de la communauté du football et de la société en général. Les partisans de sa démission soutiennent que les allégations d’agression sexuelle sont graves et justifient sa révocation pour préserver l’intégrité du sport et démontrer son engagement à lutter contre ce type d’inconduite. D’un autre côté, les partisans de Rubiales soutiennent qu’il devrait bénéficier d’une procédure régulière et que son innocence devrait être déterminée par le biais d’une enquête juste et approfondie.















