L’Allemagne s’offre difficilement la Coupe des Confédérations

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Au terme d’un match compliqué, l’Allemagne s’offre pour la première fois de son histoire la Coupe des Confédérations. A un an de la Coupe du Monde.

Un but gratuit

Si l’Allemagne a pu ouvrir le score, c’est en grande partie grâce au défenseur central chilien Marcelo Diaz, auteur d’une belle boulette.

Dans son désir de relancer le jeu au pied, le joueur en a oublié de faire attention au pressing. Une faute bête qui a permis l’interception du ballon par les allemands et par la suite le but de Stindl.

Une ouverture du score qui intervient au moment où le Chili était très pressant sur le but allemand. Et qui du coup, leur a coupé les jambes.

Une deuxième mi-temps électrique

Alors que le premier acte de la rencontre a donné lieu à une belle confrontation de styles entre les deux équipes, le deuxième a été totalement différent.

Les joueurs ont parfois oublié le jeu au profit de l’intensité physique et de petits coups discrets. De quoi hacher complètement le jeu jusque-là agréable.

Au fil des acteurs au sol et de la répétition des fautes, l’arbitre a du sortir des cartons jaunes pour faire en sorte que ça ne tourne pas au pugilat. Dommage.

Une génération qui pousse

Pour Joachim Löw, cette compétition était surtout l’occasion de faire émerger de jeunes talents au sein du groupe allemand en vue de la prochaine Coupe du Monde.

Pari réussi, Julian Draxler s’est montré bon capitaine et capable de prendre le jeu à son compte. Stindl et Goretzka seront sûrement des joueurs que l’on reverra.

Les Allemands se cherchent un vrai attaquant de pointe depuis la retraite de Miroslav Klose. C’est Timo Werner qui s’est montré le plus capable de prendre la suite.

Le Chili, un gros client

Les Chiliens auraient mérité mieux. L’équipe a sorti une très belle première mi temps qui aurait pu être récompensée d’un but suite aux nombreuses occasions.

Malgré cette défaite, l’équipe sud-américaine a montré qu’il allait falloir compter sur elle lors des prochaines grandes compétitions internationales.

Personne ne voudra tomber sur Alexis Sanchez et Arturo Vidal dans un an à la Coupe du Monde. Nombreuses sont les équipes qui ne supporteraient pas la pression !