La très attendue vente aux enchères des droits de diffusion de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 qui s’est tenue ce mardi n’a pas trouvé preneur.
La Ligue de football professionnel (LFP) avait convoqué la vente aux enchères chez son conseiller juridique, Clifford Chance, suite au dépôt d’offres qualitatives lundi. La vente aux enchères comprenait cinq lots, dont deux lots principaux pour la retransmission en direct des matchs.
Aucun de ces lots n’a trouvé preneur. Les offres de départ, fixées à 530 millions d’euros pour le lot premium (comprenant les deux matchs les plus médiatisés et le quatrième match choisi pour la co-diffusion) et à 270 millions d’euros pour le lot volume (englobant le reste des matchs), n’ont suscité aucun intérêt de la part des diffuseurs potentiels.
Ce résultat inattendu a plongé l’avenir de la diffusion de la Ligue 1 dans l’incertitude, laissant la ligue sans voie claire pour l’avenir. Il s’agit d’un changement radical par rapport aux contrats de droits précédents, qui étaient très compétitifs et rapportaient des revenus substantiels.
Suite à l’échec des enchères, la LFP a décidé d’engager des négociations directes avec les parties intéressées, y compris celles qui n’ont pas soumis d’offres qualitatives lundi. Il s’agit notamment de Canal+, un acteur important de la diffusion du sport en France, qui s’était abstenu de participer au processus d’appel d’offres initial.
Négociations directes avec les diffuseurs
La décision de recourir à des négociations directes suggère que la LFP est déterminée à trouver une solution et à garantir le meilleur accord possible pour la Ligue 1. Cette approche pourrait potentiellement conduire à des accords de diffusion innovants et flexibles, la ligue cherchant à s’adapter au paysage en constante évolution des médias sportifs.
Dans le même ordre d’idées, la LFP a choisi de reporter l’appel d’offres pour les droits de diffusion de la Ligue 2, initialement prévu pour le jeudi 19 octobre et le vendredi 20 octobre. La décision de la ligue de retarder cette vente aux enchères est liée à son attente d’obtenir des résultats plus favorables après la consultation concernant les droits internationaux du 2 novembre.
