
Les offres pour les droits de la Coupe du monde féminine jugées inacceptables par la FIFA.
La Coupe du monde féminine, qui aura lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août, risque de ne pas être diffusée dans les pays européens du Big 5, à savoir la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Les offres pour les droits de diffusion n’ont toujours pas été acceptées par la FIFA et son président Gianni Infantino, qui a parlé de « gifle » pour les joueuses et « toutes les femmes du monde ».
Le diffuseur de la compétition n’offre pour le moment qu’entre 1 et 10 millions de dollars pour les droits, contre 100 à 200 millions de dollars pour les droits de la Coupe du monde masculine. Une situation qui inquiète Infantino, qui estime qu’il est de sa « responsabilité morale et légale de ne pas sous-vendre la Coupe du monde féminine ».
Si les offres ne s’améliorent pas, la Coupe du monde féminine ne sera pas diffusée dans les pays européens du Big 5. Infantino a expliqué que même si les matches ne seront pas diffusés aux heures de grande écoute en Europe, ils seront tout de même diffusés à des heures raisonnables. Les trois matches de l’équipe de France, qui se dérouleront pendant la phase de poules, auront lieu à midi, heure française.
En 2019, la Coupe du monde féminine avait été suivie par environ 1,12 milliard de téléspectateurs en France sur toutes les plateformes. Une situation qui témoigne de l’intérêt grandissant du public pour cette compétition.














