
L’ancien manager de l’Equipe de France s’est exprimé sur l’affaire Hamrouai
L’ancienne sélectionneuse de l’équipe de France, Corinne Diacre, a été entendue par la police en mars dans le cadre de l’enquête sur l’agression du milieu de terrain du Paris Saint-Germain, Kheira Hamraoui, l’année dernière, comme l’a rapporté L’Équipe. L’audition a également porté sur ses relations problématiques avec ses joueurs.
Les enquêteurs ont demandé à Mme Diacre si elle avait été mise « sous pression » lors de la révolte des joueurs qui a conduit à son départ. Diacre a nié ces allégations mais a confirmé qu’elle était en contact avec César Mavacala, le conseiller de Marie-Antoinette Katoto et de Kadidiatou Diani. Mavacala, qui avait déjà travaillé avec Aminata Diallo, a été accusé d’extorsion.
Mme Diacre a déclaré aux enquêteurs que Mavacala lui avait envoyé des messages de soutien après ce qu’elle a décrit comme une « offensive » des joueurs lyonnais de l’équipe de France à son encontre dans le sillage de la Coupe du monde 2019. Elle a déclaré que des messages anonymes, censés contenir des enregistrements vocaux de Hamraoui la critiquant, lui avaient été envoyés. Les enquêteurs pensent que quelqu’un essayait de nuire aux chances de Hamraoui de faire partie de l’équipe de France.
Diacre a également admis la concurrence entre Diallo et Hamraoui pour une place dans l’équipe et a expliqué qu’elle avait appelé Diallo parce qu’elle se trouvait déjà dans la région parisienne. A la question de savoir si Mavacala aurait pu être à l’origine de la révolte des joueurs qui a conduit à son départ de la tête de l’équipe de France, Diacre a répondu qu’il s’agissait d’une « possibilité ».
L’avocat de Mavacala a nié toute implication de son client dans cette affaire et a déclaré qu’il avait toujours agi dans l’intérêt de ses clients et qu’il n’avait pas proféré de menaces.














