Un champion du monde 98 dézingue ses coéquipiers !

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L’unité de façade des champions du monde 98, déjà mise à mal par Emmanuel Petit en Frank Leboeuf, vient d’en prendre un sacré coup. Dans un entretien à paraître dans le mensuel So Foot, l’ancien gardien no 2 des Bleus s’est épanché sur plusieurs sujets, notamment l’équipe de France et le PSG.

Sur l’équipe de France

Ici, c’est Barthez qui en prend pour son grade. Si le Guadeloupéen assure que les deux gardiens « s’entendaient bien, sans être potes », il en fait une arme passive tournée contre lui. 

Barthez, c’est un bon soldat ! Il est blanc, pas très intelligent, il ne fait pas trop d’histoires, il a été le chouchou à une époque mais aujourd’hui, on ne l’appelle pas pour parler de football. Barthez a été un symbole de la lutte anti-Lama : des joueurs voulaient me sortir et des médias ont joué le jeu de Barthez.

Sur le PSG

Lama était le gardien du PSG de la grande époque, dans les années 1990. C’est durant ces années-là qu’il se constitue son palmarès, et qu’il est titulaire en Equipe de France. Pourtant, cela ne l’empêche pas de mettre un taquet à son entraîneur de l’époque, Luis Fernandez, ou à son ancien coéquipier allemand Christian Wörms, acheté à prix d’or en 1998 pour un rendement médiocre. Marco Simone en prend aussi pour son grade.

C’était le folklore. Fernandez, c’est un entraîneur de coupes, pas un entraîneur de stabilité. Toutes les semaines, fallait qu’il change l’équipe. C’est quelqu’un qui n’a pas compris où il était. C’était trop haut pour lui. Intellectuellement, il y avait un décalage. Dans la gestion humaine, il était à côté de la plaque.

Simone, c’est un gros con qui se la racontait. Wörns touchait un gros salaire mais c’était un lâche. Il était limité et ne savait faire que le marquage individuel.

La réponse de Dugarry

Evidemment, les réponses n’ont pas tardé. Et comme d’habitude, c’est Christophe Dugarry qui a dégainé le plus vite. Le buteur du match d’ouverture de la coupe du monde 98 a fait allusion au statut de remplaçant de Bernard Lama pendant les deux compétitions victorieuses.

Il y a peut-être un peu d’aigreur aussi de ne pas avoir participé à cette Coupe du monde. Je trouve ça quand même assez moyen de sortir des trucs comme ça. Que c’est méchant, tout ça. C’est de la méchanceté gratuite. Tu as l’impression qu’il en a accumulé et qu’il avait besoin de le sortir. C’est qu’il devait être un peu dans un mal-être. (…) Je trouve ça dommage de raconter des choses comme ça qui n’ont pas vraiment d’intérêt.