Mendy : « si j’avais envie d’aller chez le Grec, j’allais chez le Grec »

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Benjamin Mendy est l’une des révélations cette saison du côté de Monaco. Surprenant pour un joueur souvent critiqué durant sa dernière année Marseillaise. Il fait le point sur sa situation actuelle dans L’Equipe. 

Sur Michel et l’OM

Celui-ci lui avait reproché publiquement de ne pas pouvoir tenir plus de 7 minutes devant une vidéo. Mendy a attendu, avant de sortir la sulfateuse aujourd’hui.

Michel, je lui ai dit : « Coach, si vous avez quelque chose à me dire, je préfère qu’on se le dise en face ». Je peux tenir, bien sûr. Avec les vidéos de Marcelo Bielsa, je l’ai fait pendant longtemps. Celles de Michel, c’était différent …

Sur son professionnalisme

Souvent critiqué pour son supposé manque d’investissement, Mendy affirme avoir progressé, sans nier ses erreurs passées.

Cette image, c’est ma faute. Moi je me vois comme tout le monde. Les premières années, je les ai perdues comme ça, en m’éparpillant.

Cette année, mon hygiène de vie est meilleure. Quand j’étais au Havre, j’avais la mentalité d’un mec qui vient d’un quartier : si j’avais envie d’aller chez le Grec, j’allais chez le Grec. En arrivant en L1, les joueurs mangeaient des légumes, les brocolis, je ne connaissais pas moi. Aujourd’hui, j’ai mon cuisinier, j’ai tout remis à plat.

Sur son niveau et l’Equipe de France

Il s’affirme ambitieux, déclarant viser les coupes d’Europe et l’Equipe de France. Et égratignant Di Meco au passage…

Moi, je sais ce que je vaux. Je veux jouer le titre chaque année, disputer la C1. Je ne veux plus perdre de temps. Mon objectif est de faire de grandes compétitions avec l’équipe de France. Honnêtement [je ne me sens pas inférieur à Digne et Kurzawa]. (A propos d’Eric Di Meco qui promet de manger un rat si Mendy est sélectionné en Bleu) Si ca arrive, peut-être que je lui proposerai une petite entrecôte.