Les 1/8èmes de finale du Mondial 2014 se sont terminés hier soir sur la qualification au forceps de la Belgique face aux USA.
Incontestablement, le début de la phase à élimination directe nous a offert un superbe spectacle.
Le suspense et la qualité de jeu ont été au rendez vous, et ce, malgré des rencontres plus fermées.
Avec 2 séances de penaltys et 3 prolongations pour déterminer 5 vainqueurs sur 8, on ne peut pas pester contre un éventuel manque d’émotions. On notera aussi que tous les vainqueurs de poule se sont qualifiés pour le tour suivant.
Les-transferts.com vous propose une analyse des forces en présence, à l’issue de ces 4 jours où 50% des sélections encore engagées ont été renvoyées à la maison.
L’AmSud fait carton plein
Malgré seulement 3 qualifiés sur les 5 représentants présents en huitièmes, la Conmebol a réalisé le meilleur résultat possible. Avec 2 confrontations 100% Sud-Américaines, le tableau a décidé de tailler dans le vif les statistiques de la confédération, et peut être même empêché un record.
Tout d’abord, c’est un Brésil très fébrile qui a frôlé l’accident industriel face au Chili, qui se rappellera sans doute longtemps de cette barre transversale, fracassée à la 120ème minute par le coup de canon de Pinilla.
Puis, la Colombie, emmenée par un James Rodriguez en véritable démonstration, a éliminé l’Uruguay, qui, sans Suarez, n’est plus tout à fait la même équipe.
Ces 2 vainqueurs s’affronteront vendredi à 22 heures pour une place en 1/2 finale, et assurent donc à la confédération d’avoir au moins 1 qualifié dans le dernier carré.
Enfin, l’Albiceleste a peiné pendant presque 2 heures pour venir à bout de la Nati d’Ottmar Hitzfeld . Grâce à son incroyable doublette Messi -Di Maria , elle évite le pire et prouve que malgré des frayeurs en fin de prolongation, il faudra encore compter avec elle dans le sprint final.
L’Europe sauve les meubles
La Vieille Europe est à la fête au Brésil. Frontaliers les uns des autres, les 4 pays qualifiés ont sauvé l’honneur d’un continent balloté, et même réussi à faire mieux qu’en Afrique du Sud, lorsque seuls 3 Européens avaient trouvé la voie du top 8.
Mais tous les représentants ont eu droit à des rencontres compliquées.
Dans le duel Europe -Afrique de lundi dernier, les Bleus, poussifs en début de match, ont finalement eu raison du Nigeria grâce à 2 buts tardifs.
L’Allemagne aura eu besoin de 120 minutes face à l’Algérie de Vahid Halilodzic. Bousculée dans le jeu par des Fennecs incisifs, la Mannschaft s’est résolue à faire le travail à l’usure.
L’Europe s’assure 1 place garantie dans le dernier carré car les sélections de Didier Deschamps et Joachim Löw s’affronteront vendredi au Maracana, dans ce qui constitue le véritable choc de ces 1/4 de finales.
Les Pays Bas ont galéré pour se sortir du piège mexicain. Réaliste et pouvant une nouvelle fois s’appuyer sur un Ochoa impérial, la Tri échoue pour le 6ème fois consécutive au stade des huitièmes. Finalement, les Bataves s’en sortent grâce à 2 éclairs de génie de leurs individualités.
Pour finir, la Belgique de Marc Wilmots a enfin joué comme on l’attendait face aux Etats-Unis, dans un match vivant et plaisant, marqué par l’invraisemblable prestation du portier américain Tim Howard.
La Concacaf est bien là
Seul et unique rescapé de sa confédération, le Costa Rica a eu la Grèce à son propre jeu dans l’affiche la plus inattendue de ces huitièmes.
Après avoir fini à la 1ère place du groupe de la mort, les coéquipiers de Bryan Ruiz et Joel Campbell ont pu compter sur leur portier Keylor Navas pour arracher une qualification historique.
Dans un match d’abord ennuyeux, mais débridé sur la fin, les guerriers hellènes auront chèrement vendu leur peau, comme d’habitude.
En cas d’exploit face aux Pays Bas, les Costariciens deviendraient la 2ème équipe issue de la Concacaf à atteindre les demi finales, succédant ainsi aux Américains, qui en 1930, et dans un format totalement différent, avaient réussi à signer cet exploit.
