Le PSG remercie la Fédération espagnole pour la protection de Fabián Ruiz et critique implicitement la gestion des Bleus après la trêve internationale.
La trêve internationale a encore fragilisé l’effectif du Paris Saint-Germain. Plusieurs cadres sont revenus blessés, compliquant les plans de Luis Enrique pour les prochaines échéances, notamment en Ligue des champions. Dans ce contexte, Nasser Al-Khelaïfi a exprimé sa gratitude envers la Fédération espagnole, tout en glissant une critique implicite envers la Fédération française de football.
Des blessures qui inquiètent le PSG
Le PSG doit composer sans Ousmane Dembélé ni Désiré Doué, tous deux touchés durant la trêve. Leur absence pour les rencontres européennes représente un sérieux coup dur. À Paris, l’inquiétude grandit face à la répétition de ces scénarios. Les dirigeants s’interrogent de plus en plus sur la gestion physique des joueurs par Didier Deschamps et son staff.
D’autres sélectionneurs ont pourtant choisi de ménager leurs cadres. Carlo Ancelotti, par exemple, a laissé certains de ses joueurs se reposer afin de limiter les risques. Ce contraste n’a pas échappé aux dirigeants parisiens.
L’Espagne épargnée par la polémique
Dans une lettre révélée par la Cadena COPE, Nasser Al-Khelaïfi a tenu à remercier la Fédération royale espagnole de football (RFEF) pour son attitude exemplaire concernant Fabián Ruiz. Déjà diminué avant la trêve, le milieu espagnol n’a pas été sollicité par Luis de la Fuente. Il n’a disputé aucune minute avec la Roja.
Ce choix, guidé par la prudence médicale, a été salué par le président parisien. Le club estime que cette décision a permis au joueur de se rétablir dans de bonnes conditions.
Le courrier officiel de Nasser Al-Khelaïfi
Dans sa lettre, adressée à Rafael, président de la RFEF, le dirigeant parisien écrit :
« Au nom du Paris Saint-Germain, je tiens à vous exprimer ma sincère gratitude, à vous et à la Fédération Royale Espagnole de Football, pour les excellents soins et l’attention apportés à notre joueur, Fabián Ruiz. (…) Votre engagement à préserver leur santé illustre la solide relation et le respect mutuel qui existent entre nos institutions. »
Ces mots traduisent un respect mutuel et une coopération constructive entre les deux parties.
Un contraste avec la gestion française
Si l’Espagne a été félicitée, la situation est bien différente avec la France. À Paris, on estime que certains cadres ont été trop sollicités. L’absence de précautions concernant Dembélé et Doué nourrit le mécontentement du club.
Ce différend s’ajoute aux tensions déjà existantes entre le Barça et la RFEF après la blessure de Lamine Yamal. Le débat autour du calendrier international et de la protection des joueurs prend ainsi une nouvelle dimension.












