Ce vendredi, le Stade Rennais a remporté une victoire héroïque en ouverture de la saison 2025-2026 de Ligue 1 en battant l’OM 1-0. Après la rencontre, Habib Beye, l’entraîneur du Stade Rennais s’est exprimé sur la performance de son équipe.
Après le succès inespéré de son équipe, obtenu dans la douleur, Habib Beye est apparu soulagé et très comblé en conférence de presse. Au micro de Ligue 1+, l’ancien défenseur de l’OM a livré un à un les secrets de la performance des siens dont il a été l’orfèvre.
« Avec patience et abnégation. Ne pas vivre de frustration quand c’est difficile. C’est notre métier. Ce que fait mon groupe, c’est remarquable, on savait que ce serait difficile de rivaliser sur la possession, mais il fallait coulisser vite, très fort, pour gérer Rowe et Greenwood. Et fermer l’intérieur du jeu. On a pu tenir. À 11 contre 11, on a les opportunités et on doit être devant. Après, c’est l’OM, c’est une très grosse équipe avec de grosses individualités et un collectif. On a été solides et c’est une magnifique performance. On n’a pas changé notre plan de jeu. »
« On était à 3 avec Merlin et Frankowski plus hauts. On est restés en 5-3-1. Al Tamari a fait un gros travail devant. On a été bons dans la compensation même en infériorité numérique. Les garçons ont fait le job. À 11, on avait prévu de ne pas les chercher, car on sait qu’avec la relance, ils arrivent à fixer. Les joueurs ont un temps d’avance. On a fermé l’intérieur du jeu, on a mis des zones de pression… »
« J’avais dit que si on était solides, on aurait des opportunités. Commencer une saison avec un match comme ça, même s’il reste 33 journées, c’est bon, encore plus à domicile comme ça. (…) Je ne sais pas si on a tout gagné ce soir. Je veux que ce club ait une identité forte et qu’on ne laisse pas un comportement mettre en péril l’esprit d’équipe, mais quand ça arrive (ndlr : le retard de Mikayil Faye, écarté du groupe), ça peut arriver, il faut être en capacité de sanctionner. »
« Les retards, ce sont des scènes de vie d’un vestiaire qu’il faut savoir gérer. Abdelhamid, c’est un 2006. Il ne devait pas démarrer, il a un potentiel énorme mais il a besoin de ces matchs pour apprendre. Je lui ai dit, et j’ai dit au vestiaire d’aller gagner pour lui. Quand tu es jeune, ce n’est pas simple. »














