Sergio Marchi, président de la FIFPro, dénonce la gouvernance autoritaire de Gianni Infantino et les décisions unilatérales de la FIFA.
Alors que la FIFA s’efforce de renforcer son autorité dans la gouvernance du football mondial, un clivage sans précédent vient d’éclater publiquement. Le président de la FIFPro, Sergio Marchi, a violemment critiqué Gianni Infantino, président de la FIFA. Il a décrit ce dernier comme « un homme qui pense être Dieu », dénonçant une gouvernance autoritaire et unilatérale.
Ces propos interviennent dans un climat de fortes tensions structurelles. La FIFA vient d’annoncer un accord sur les temps de repos minimaux imposés aux joueurs. Pourtant, la FIFPro – principale fédération mondiale représentant les footballeurs professionnels – n’a pas été invitée à la réunion ayant abouti à cette décision.
Une réforme imposée sans concertation, selon la FIFPro
L’accord annoncé le 13 juillet à New York prévoit deux mesures principales. D’abord, un minimum de 72 heures de repos entre deux rencontres officielles. Ensuite, une période de vacances d’au moins 21 jours en fin de saison. Ces standards visent officiellement à améliorer la condition physique des joueurs.
Mais pour Sergio Marchi, la méthode employée par la FIFA est inacceptable. Il accuse l’instance internationale d’imposer des décisions sans dialogue, en écartant délibérément les représentants légitimes des joueurs. Il pointe du doigt une dérive autocratique, guidée selon lui par des intérêts purement économiques.
Une gouvernance du football contestée dans sa légitimité
Le mode de gouvernance de la FIFA est au cœur du conflit. Sergio Marchi estime que les structures décisionnelles sont devenues opaques et déséquilibrées. Les syndicats de joueurs sont relégués au second plan, tandis que les grandes décisions sont prises sans consultation préalable.
Le président de la FIFPro alerte sur une dérive inquiétante : le football mondial serait en train de se transformer en un produit de consommation détaché de toute réalité humaine. Il évoque un manque de respect fondamental envers ceux qui composent ce sport au quotidien.












