Boavista FC ne participera pas à la saison 2025-2026. Une exclusion administrative qui pourrait précipiter la disparition du club.
Le paysage du football portugais vient de subir un séisme. Le Boavista FC, club historique de la Liga, est en passe de disparaître du football professionnel. Relégué sportivement en deuxième division à l’issue de la saison 2024-2025, le club de Porto n’a pas été autorisé à s’inscrire en Liga Portugal 2. Un échec administratif grave, aux conséquences potentiellement irréversibles.
Boavista privé de championnat : une exclusion administrative
Le mercredi 25 juin 2025, la Ligue portugaise de football professionnel a confirmé que le Boavista FC ne participerait pas à la prochaine édition de la deuxième division. Le club n’a pas respecté la date limite pour soumettre les documents nécessaires à son inscription. Malgré la tentative de régularisation de la situation financière, les garanties exigées n’ont pas été perçues à temps.
D’après les informations de la presse portugaise, un montant de 2,5 millions d’euros devait être versé par le propriétaire Gérard Lopez avant minuit. Le transfert aurait bien été effectué, mais l’argent n’aurait pas été crédité sur les comptes du club à l’heure prévue. Résultat : l’entité lisboète pourrait disparaître des radars du football professionnel portugais.
Une gestion fragilisée : le passif de Gérard Lopez s’alourdit
Cette situation vient ternir encore davantage la réputation déjà instable de Gérard Lopez, également à la tête des Girondins de Bordeaux. L’homme d’affaires hispano-luxembourgeois, propriétaire du Boavista FC depuis 2020, peine à redresser les deux institutions.
Quelques jours avant ce drame administratif à Porto, Lopez faisait face à une semaine décisive à Bordeaux. Le 24 juin, le club girondin passait devant le tribunal de commerce, puis devant la DNCG, dans une tentative de validation de son budget.
Bordeaux sauvé, Boavista sacrifié ?
À Bordeaux, la justice a accepté un plan de continuation qui réduit la dette de 94 à 26 millions d’euros. La DNCG a validé le projet tout en encadrant strictement la masse salariale. Ce répit obtenu dans l’Hexagone contraste fortement avec la débâcle portugaise.
À Boavista, la gouvernance laisse entrevoir un manque de rigueur sur les échéances administratives essentielles. Ce n’est pas la première fois que la gestion du club soulève des interrogations. Depuis plusieurs saisons, des retards de paiement, des litiges contractuels et une instabilité sportive minent le projet.












