Dimitri Payet est mis en examen au Brésil pour violences psychologiques. Une enquête a été rouverte par la justice de Rio.
Dimitri Payet a quitté Vasco de Gama le 9 juin 2025, à quelques jours de l’échéance de son contrat. Le milieu offensif de 38 ans, ancien capitaine de l’OM et finaliste de l’Euro 2016, ne poursuivra pas son aventure sportive au Brésil. Pourtant, son nom continue de faire la une des journaux locaux. Ce départ s’accompagne en effet d’une mise en examen retentissante, confirmée par le parquet de l’État de Rio de Janeiro.
Une procédure judiciaire relancée par la justice brésilienne
Le journal brésilien Globo a révélé que Dimitri Payet est poursuivi pour violences psychologiques à l’encontre de Larissa Ferrari, avocate brésilienne. Cette dernière entretenait une relation extraconjugale avec le footballeur. Le parquet a rouvert une enquête initialement classée sans suite, estimant qu’éléments nouveaux justifiaient une poursuite.
L’avocate de Payet, Sheila Lustoza, a exprimé son étonnement face à la réouverture de l’enquête, précisant que la plaignante n’a apporté aucun élément nouveau. Elle a également affirmé sa confiance dans la justice brésilienne, qui, selon elle, reconnaîtra l’innocence de son client.
Des accusations extrêmement graves
Les accusations portées par Larissa Ferrari sont particulièrement choquantes. Le procès-verbal de la police, daté du 29 mars 2025, évoque des violences physiques, morales, psychologiques et sexuelles. La plaignante affirme avoir subi des agressions répétées, laissant des traces visibles sur son corps.
Dans une déclaration relayée par l’AFP, Larissa Ferrari a décrit une relation marquée par des humiliations dégradantes, imposées par Payet. Elle évoque notamment des “preuves d’amour” sous forme de punitions, parmi lesquelles des actes de soumission filmés : boire sa propre urine, lécher le sol ou encore consommer de l’eau des toilettes.
Une procédure déjà médiatisée et réévaluée
Le classement initial de l’affaire avait été interprété comme un non-lieu, mais le Ministère Public de Rio a estimé qu’un réexamen était nécessaire. Cette requalification juridique pourrait aboutir à un procès pénal, si les accusations sont jugées recevables après l’audience préliminaire.
L’entourage juridique du joueur affirme que toutes les vidéos fournies sont sorties de leur contexte et ne prouvent aucun acte de contrainte. La défense mise sur une interprétation librement consentie des actes évoqués.














