Le Real Valladolid, relégué en deuxième division, s’enfonce dans la crise. Ronaldo, son propriétaire, choque les supporters.
Le Real Valladolid vit une fin de saison catastrophique. Sportivement relégué, le club s’enfonce aussi dans une crise institutionnelle. La défaite contre le FC Barcelone (1-2), samedi dernier, a scellé une atmosphère déjà délétère. Le club, lanterne rouge de Liga, ne jouera plus dans l’élite l’an prochain. Mais l’absence de réaction de son propriétaire, Ronaldo Nazário, a mis le feu aux poudres.
Ronaldo aperçu ivre après la défaite face au Barça
Quelques heures après cette nouvelle déconvenue, Ronaldo a été filmé dans un restaurant. Selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, l’ancien Ballon d’Or 2002 y apparaît en état d’ébriété. Il tente de se cacher sous un drap au moment de monter dans une voiture. Cette séquence, largement relayée en ligne, a choqué les fans. Elle a ravivé les tensions avec la direction du club.
La contestation ne s’est pas arrêtée aux réseaux sociaux. Lors de la réception du FC Barcelone, les supporters ont orchestré une action symbolique forte. 60 000 faux billets de 500 euros ont été lancés depuis les tribunes. Un message clair : Ronaldo est perçu comme un dirigeant vénal et déconnecté. Cette protestation inédite souligne la profondeur du malaise.
Ronaldo aperçu aux Masters de Madrid le lendemain
Au lendemain de la polémique, Ronaldo est réapparu publiquement. Non pas à Valladolid, ni auprès du club relégué. Mais dans les tribunes du Masters 1000 de Madrid. Un autre affront pour les supporters. L’indifférence du propriétaire contraste avec l’urgence de la situation du club. Cela alimente la sensation d’un désintérêt total pour le projet sportif.
Ronaldo est propriétaire majoritaire du club depuis 2018. Si son arrivée avait suscité l’espoir, son bilan est aujourd’hui largement critiqué. En six saisons, Valladolid a connu deux relégations. La stabilité n’a jamais été atteinte. Les choix sportifs et structurels ont souvent manqué de cohérence. Plusieurs supporters réclament aujourd’hui son départ pur et simple.












