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Brésil – Allemagne, le match a déjà commencé

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Ce soir, toute la planète aura les yeux rivés sur la demi-finale opposant le Brésil à l’Allemagne. Les supporters brésiliens, malgré l’absence de Neymar, n’imaginent même pas leur équipe perdre. Pour eux, il ne fait aucun doute que la Seleçao va valider son billet pour le Maracana, le 13 juillet prochain.

Mais côté allemand, on est également très confiant. Aussi bien chez le sélectionneur, Joachim Löw, que chez les fans. Les absences combinées de Neymar et de Thiago Silva sont une aubaine dont la Mannschaft compte bien profiter.

Si le coup d’envoi ne sera donné que ce soir à 22h, heure française, le match lui, a d’ores et déjà débuté.

Pallier à l’absence de Neymar

Il s’agira bien évidemment de l’une des clefs de ce match. Depuis le début de la compétition, il est incontestablement l’arme offensive numéro un de l’équipe de Luiz Felipe Scolari. Composer sans sera donc très difficile, mais loin d’être impossible.

Par l’intermédiaire du site de la FIFA, le co-meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde avec Miroslav Klose, Ronaldo, a tenu à adresser un message à son peuple. Si Neymar manque à l’appel, la sélection auriverde répondra elle bien présente.

Tout le monde parle du préjudice que la blessure de Neymar va soi-disant porter au Brésil et c’est vrai, la Seleção perd un joueur fantastique et son principal fournisseur de buts. (…) Cela dit, la Seleção sera toujours favorite, contre n’importe quelle équipe au monde (…). Je connais très bien Felipão. Il est très, très fort dans le domaine de la motivation. J’ai la certitude qu’il va savoir motiver ses joueurs, surtout celui qui va remplacer Neymar.

A travers son discours, le sélectionneur national, justement, semble vouloir responsabiliser ses joueurs. Les 22 autres qui, selon lui, n’ont pas encore réalisé ce que l’on attendait d’eux. Ils vont devoir hisser leur niveau de jeu s’ils veulent remplir leur objectif, qui n’est autre que la victoire finale.

En nous quittant, Neymar a laissé beaucoup de lui-même avec nous et il a pris beaucoup de nous avec lui. Il a fait sa part du travail et nous, on doit penser à faire la nôtre.

Löw met la pression sur l’arbitrage

On ne va pas se mentir, depuis le début de la compétition, on assiste clairement à un arbitrage maison. Certains, avant l’élimination de l’Equipe de France, évoquaient une certaine clémence de la part de l’arbitrage. Cependant, ce n’est rien en comparaison du traitement de faveur dont jouit la Seleçao.

Contre la Colombie, il était évident que Julio Cesar, le gardien de l’équipe, aurait du écoper d’un carton rouge pour sa faute dans la surface. Le penalty a été accordé, mais la couleur du carton adressé au Brésilien peut laisser un goût amer à James Rodriguez et ses coéquipiers.

Sans parler du travail de destruction effectué au milieu de terrain par Paulinho et Fernandinho. Malgré de nombreuses fautes, parfois grossières, dangereuses, et très en retard, l’arbitre n’a pas une seule fois mis la main à la poche. Et encore, il ne s’agit que des faits du jeu du dernier match en date. On ne reviendra pas, par exemple, sur le penalty accordé à Fred face à la Croatie… etc.

Alors au moment d’affronter le Brésil, Joachim Löw craint pour l’impartialité de l’arbitrage. En conférence de presse, il l’a clairement fait savoir. Histoire de mettre un peu la pression sur Marco Rodriguez, qui ce soir sera l’homme en noir.

J’espère que l’arbitre qui vient du Mexique a vu cette force physique que le Brésil a mis contre la Colombie et qui dépasse les bornes. En Europe, les 22 joueurs n’auraient pas fini le match. Il y a eu tant de fautes, tant de coups, c’était exagéré. Il faudra observer si ça se développe.

La presse allemande et les « pleureuses » brésiliennes

Les journaux d’outre-Rhin sont très inspirés, en ce Mondial brésilien. On se souvient évidemment de la Une de ZT, le jour du quart opposant les Bleus à l’Allemagne, qui ordonnait aux joueurs allemands « faîtes rôtir ce poulet ». Le poulet, c’est bien sûr le coq, symbole de l’Equipe de France.

L’humour germanique ne se refait pas. Preuve en est, la première page du Hamburger Morgenpost d’aujourd’hui s’adresse aux Auriverdes : « vous allez encore pleurer« . Faisant ici référence aux problèmes « nerveux » auxquels ils ont été confrontés depuis le début de la compétition. Et notamment lors de la séance de tirs au but contre le Chili. On se souvient, entre autres, d’un Thiago Silva à l’écart de ses partenaires, et en larmes. Un comportement qui a fait grand bruit au sein du pays organisateur.

Mais à prendre les adversaires de haut, la chute pourrait n’en être que plus dure.

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