Dimitri Payet s’exprime sur sa nouvelle vie au Brésil
Six mois après son arrivée inattendue à Vasco de Gama, Dimitri Payet, encore blessé par son départ de Marseille, s’épanouit dans le cœur du football brésilien. Le joueur de 36 ans, autrefois marqué par son divorce avec l’OM, est devenu une sensation, avec un chant entraînant qui résonne dans le stade de Sao Januario. Dans un récent entretien avec L’Équipe à Rio de Janeiro, Payet s’exprime sur son expérience revitalisante au pays de la samba et du football.
S’adapter à l’amour et au football au Brésil
Payet revient sur les six mois qu’il a passés au Brésil, reconnaissant les difficultés initiales liées à l’adaptation à une nouvelle équipe et à un style de jeu différent. Malgré un départ lent et des problèmes physiques personnels, il souligne le soutien du club, la chaleur des supporters et la camaraderie entre coéquipiers. « La première phase, d’août à décembre, m’a permis de m’adapter facilement à ma nouvelle vie. Le club m’a bien installé, les supporters m’ont couvert d’amour et mes coéquipiers m’ont accueilli chaleureusement », explique Payet.
Le milieu de terrain français répond à la rumeur d’une perte de poids de 8 kg depuis son arrivée, l’attribuant davantage au climat brésilien et à l’intensité des matches qu’à un effort conscient. Cependant, Payet admet que sa condition physique s’est considérablement améliorée depuis janvier, après une préparation d’avant-saison complète, ce qui lui a permis de montrer ses véritables capacités sur le terrain.
A propos de sa récente performance contre Portuguesa, où il a contribué aux quatre buts, Payet reconnaît la réussite statistique mais reste autocritique. Il souligne les points à améliorer, déclarant : « Il y a encore trop d’erreurs dans mon jeu. » Malgré les critiques, il se réjouit d’être plus décisif et de répondre aux attentes des supporters de Vasco qui l’ont accueilli à bras ouverts.
Le phénomène « Payet-mania »
Alors que la « Payet-mania » prend de l’ampleur, le milieu de terrain accepte la pression et les attentes élevées. Faisant le parallèle avec des légendes du football comme Éric Cantona, Payet apprécie la passion et la nature exigeante des supporters de Vasco. Il partage son amour pour les stades remplis de supporters enthousiastes, soulignant l’importance de leur soutien indéfectible.
Reconnaissant les drapeaux tricolores et la touche française qu’il apporte à Vasco, Payet révèle que son col relevé est un hommage à Eric Cantona. S’inspirant de la légende de Manchester United, Payet admire la personnalité de Cantona, son franc-parler et son engagement dans le jeu. « Je joue comme Cantona, en relevant mon col en guise d’hommage. Il a ouvert la voie. C’est une légende incontestée à Manchester, on l’appelle à juste titre le King », déclare Payet.
