Karim Benzema envisage d’intenter une action en justice contre le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait des liens avec l’organisation terroriste connue sous le nom de Frères musulmans.
Ces affirmations ont été faites par le ministre Darmanin lors d’une intervention télévisée sur CNews, ce qui a déclenché une vive polémique.
Benzema, lauréat du Ballon d’Or, a nié avec véhémence ces allégations, et son avocat les a catégoriquement rejetées en les qualifiant de « fausses. » Le ministre de l’Intérieur avait accusé l’ancien attaquant de Lyon et du Real Madrid d’être « en lien notoire avec les Frères musulmans », une affirmation qui a largement attiré l’attention et suscité la controverse.
En réponse à ces allégations, l’équipe juridique de Benzema étudie désormais la possibilité d’intenter une action en justice contre Darmanin pour diffamation et manipulation alors qu’il occupe un poste au sein du gouvernement. L’avocat de Benzema a déclaré : « Nous envisageons une procédure contre ce ministre en application, par exemple, de la loi sur la manipulation de l’information chère à notre gouvernement… et de la diffamation, voire de l’injure publique, car ce lien inexistant avec les Frères musulmans, dont il dit qu’il est notoire, est évidemment présenté comme désobligeant. »
Un message de solidarité, transformé en polémique politique
Il convient de noter que les Frères musulmans sont considérés comme une organisation terroriste dans plusieurs pays, dont l’Arabie saoudite, où Karim Benzema joue actuellement pour Al-Ittihad suite à son transfert du Real Madrid au cours de l’été. Cependant, son avocat a souligné que les Frères musulmans ne sont pas reconnus comme une organisation terroriste en France
Parallèlement, Karim Benzema envisage également d’intenter une action en justice contre Nadine Morano, membre du Parlement européen, qui l’a qualifié d’ »agent de propagande du Hamas. » Cette accusation découlait de l’expression par Benzema de sa solidarité avec les victimes de Gaza via sa plateforme de médias sociaux.
La controverse entourant les liens présumés de Benzema avec les Frères musulmans et les accusations de soutien à la propagande du Hamas ont déclenché un débat public et suscité des inquiétudes quant à l’utilisation d’un langage aussi fort par les fonctionnaires et les législateurs.















