Hervé Renard, sélectionneur de l’équipe de France féminine, s’oppose aux propos de Gianni Infantino sur les droits TV de la Coupe du Monde Féminine.
À moins de trois mois du début de la Coupe du monde de football féminin en Australie et en Nouvelle-Zélande (du 20 juillet au 20 août), les droits de retransmission du tournoi n’ont pas été finalisés dans plusieurs pays, dont la France.
Malgré l’imminence du début de la Coupe du monde de football féminin, plusieurs pays peinent encore à trouver des accords avec les diffuseurs pour couvrir la compétition. La France, en particulier, n’est pas parvenue à conclure un accord financier. Cette situation a suscité la colère de Gianni Infantino, le président de la FIFA, qui a récemment critiqué les offres « très décevantes » et « inacceptables » faites par les cinq principaux pays européens pour les droits de diffusion du tournoi, qui sera accueilli par l’Australie et la Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août. Cependant, Hervé Renard est perplexe quant à la justification d’Infantino.
« Il faut remettre ce commentaire dans son contexte. Ce n’est pas un problème des diffuseurs, c’est un problème de la FIFA qui demande trop de droits », a critiqué le sélectionneur de l’équipe de France sur BeIN Sports. « Mais je suis sûr qu’un consensus sera trouvé. C’est un peu le jeu du chat et de la souris pour l’instant. J’espère que tout le monde fera un effort parce qu’il faut absolument que cette Coupe du monde soit diffusée en France. Je suis convaincu qu’elle le sera. Maintenant, peut-on viser aussi haut aujourd’hui pour le football féminin ? Je n’ai pas la réponse. Je ne suis pas impliqué dans le marketing ou dans les instances de la FIFA et de la Fédération pour décider de cet aspect. »
Pour la Coupe du monde 2019, le groupe TF1 a obtenu les droits de diffusion pour 10 millions d’euros avant de les sous-licencier à Canal+. La chaîne payante a diffusé l’intégralité de la compétition, tandis que TF1 a montré les 25 meilleurs matchs.
