
Valencia CF, en pleine crise, risque la relégation pour la première fois depuis les années 80.
Le Valencia CF, l’un des clubs de football les plus emblématiques d’Espagne, est actuellement confronté à l’un des plus grands défis de son histoire récente. Aujourd’hui, Valence occupe la 17e place de la Liga et risque d’être relégué en deuxième division pour la première fois depuis les années 1980. C’est une chute spectaculaire pour une équipe qui a remporté six titres de Liga et atteint deux finales de la Ligue des champions de l’UEFA au début des années 2000.
Bien qu’il n’ait pas remporté de titre de Liga depuis près de vingt ans, Valence a conservé une certaine constance et a été huit fois parmi les quatre premiers au cours des 19 dernières années. Cependant, la situation actuelle semble désastreuse et les supporters ont exprimé leur mécontentement à l’égard du propriétaire du club, Peter Lim, et de l’ancien président, Anil Murthy. La saison dernière, Valence a terminé à la neuvième place, plus proche de la zone de relégation que des sept premières places.
Le départ de joueurs vedettes tels que Carlos Soler, Ferran Torres et Goncalo Guedes, sans qu’ils soient remplacés, n’a fait qu’aggraver la situation. Les supporters ont perdu confiance dans les dirigeants du club et les finances du club ont pris le pas sur les performances de l’équipe sur le terrain.
Valence a connu une série de changements de dirigeants au cours des dernières années. L’été dernier, l’ancien entraîneur de l’AC Milan et de Naples, Gennaro Gattuso, a été nommé entraîneur principal, mais il n’est resté en poste que jusqu’à la fin du mois de janvier. Aujourd’hui, Ruben Baraja, un ancien joueur qui a remporté des titres avec Valence, a pris les rênes de l’équipe, mais il n’est pas certain qu’il parvienne à redresser la situation.
Cette situation a suscité des protestations de la part des supporters qui ont demandé la démission de Lim. Selon Amedeo Carboni, ancien latéral gauche de Valence et directeur du football, il existe un fossé entre les dirigeants du club et les supporters. « Si l’équipe n’est pas compétitive, il est difficile d’être en haut du tableau », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas de recrutement pour les faire rêver. Les supporters ne jouent pas, les supporters ne signent personne. Mais les avoir contre soi n’est pas une bonne chose. Et malheureusement, cela s’est aggravé avec le temps ».
Les supporters valenciens espèrent que l’équipe s’inspirera de ses heures de gloire pour redresser la situation. Cependant, la situation actuelle de Valence soulève des inquiétudes quant à l’avenir à long terme du club, et les propriétaires devront faire beaucoup plus pour restaurer la confiance des fans et ramener le succès à Mestalla.














