Ansu Fati déjà fragilisé à l’AS Monaco. Prêt remis en question, doutes internes révélés, difficultés sportives et avenir incertain.
L’été dernier, l’AS Monaco avait misé sur un nom qui résonne encore fortement en Europe. Le club de la Principauté s’était offert l’opportunité d’accueillir un joueur au pedigree singulier, en quête de réhabilitation sportive. Quelques mois plus tard, le climat autour de ce pari apparaît nettement plus nuancé.
Un contexte monégasque exigeant et peu indulgent
À Monaco, la marge d’adaptation est historiquement réduite. L’environnement impose un rendement rapide aux joueurs intégrés dans la rotation offensive. Dans ce cadre, l’irrégularité n’est que rarement tolérée, surtout lorsqu’elle concerne un élément censé incarner une plus-value technique et créative.
Le prêt d’Ansu Fati s’inscrivait dans cette logique : offrir à l’ASM un profil capable de faire la différence entre les lignes, tout en permettant au FC Barcelone d’évaluer la capacité de son joueur à retrouver un niveau compétitif constant loin de la Catalogne.
Une adaptation sportive jamais réellement aboutie
Sur le terrain, les attentes ont progressivement laissé place à une forme de scepticisme. Utilisé par intermittence, Ansu Fati n’est jamais parvenu à s’installer durablement dans le onze monégasque. Le manque de continuité dans ses performances, combiné aux blessures récurrentes, a alimenté les doutes en interne.
Au-delà des statistiques, c’est surtout l’impact global du joueur qui interroge. Dans un collectif où les transitions rapides et l’intensité sont primordiales, l’attaquant espagnol a semblé en difficulté pour imposer son rythme et peser sur les défenses adverses.
Des signaux négatifs en interne révélés publiquement
Selon Romain Molina, la direction monégasque ne souhaiterait déjà plus poursuivre l’aventure avec l’ancien prodige blaugrana. Sur X, il évoque sans détour une rupture de confiance précoce : « Monaco ne veut déjà plus d’Ansu Fati. »
Cette prise de position traduit un malaise plus profond. Elle suggère que le staff et les décideurs du club auraient rapidement réévalué leur jugement initial, face à des prestations jugées insuffisantes et à des interrogations persistantes sur l’état physique du joueur.














