Terreur des défenses en Ligue 1, Jonathan David vit un calvaire en Italie depuis son arrivée à la Juventus.
Arrivé gratuitement à la Juventus cet été après l’expiration de son contrat avec Lille, Jonathan David incarnait le coup de maître du mercato bianconero. Le buteur canadien avait illuminé les pelouses de Ligue 1 avec 106 buts en 226 matchs, promettant un renfort de poids pour une Vieille Dame en quête de renouveau offensif à l’été.
Six mois après son transfert, Jonathan David concourt pour le prix du flop de l’année. L’attaquant traverse un calvaire inattendu en Serie A. Loin de l’éclat espéré, il peine à s’imposer, miné par des vicissitudes personnelles et collectives qui freinent son intégration.
Barrière linguistique et personnalité discrète
D’un naturel réservé et discret, Jonathan David a toujours privilégié les actes et cède rarement à la pression. D’où son surnom de « Iceman ». Ce qui, jadis, faisait sa force se mue en son talon d’Achille en Italie. Selon Tuttosport, le joueur peine encore à maîtriser la langue italienne, un outil essentiel à son intégration à la vie locale. Sans fluidité verbale, Jonathan David communique très peu avec ses coéquipiers.
Cette situation engendre un accueil glacial des cadres de l’équipe qui isolent l’ancien lillois. Lors des rassemblements d’équipe et des repas informels (des moments cruciaux pour souder le groupe), le Canadien est rarement convié. Entre invitations oubliées et conversations éludées, les journées de « Iceman » semblent sans fin.
Retombées et soutien morale
Cette mise à l’écart replie Jonathan David sur lui-même. Il s’enferme dans une bulle et se retrouve souvent seul. La Juventus Turin, 5e de Serie A, a besoin de son feu. À ce jour, le joueur de 25 ans ne compte que 3 buts et une passe décisive avec les Bianconeri. Un rendement famélique que son nouvel entraîneur Luciano Spalletti s’efforce d’améliorer en lui apportant d’abord une aide psychologique.











