Antony comprend que la pression sur les joueurs augmente lorsque ce dernier a coûté 100 millions d’euros. Mais, il ne ressent aucune pression.
Dans une interview accordée à Marca, Antony revient sur son passage à l’Ajax et son transfert à Manchester United. Le Brésilien a rejoint Old Trafford pour la somme astronomique de 100 millions d’euros.
De São Paulo à Amsterdam
Après un an et demi au club brésilien de São Paulo, Antony a rejoint l’Ajax. L’adaptation a été difficile au début.
« Pour moi, le plus dur en arrivant à l’Ajax, c’était d’être loin de ma famille pendant deux ou trois mois. J’ai raté les premiers pas de mon fils. Mais bon, il faut parfois faire des sacrifices », a-t-il confié à Marca.
« Je sais que mon fils est très fier de moi, mais c’était difficile, oui. Quitter le Brésil, quitter son pays, une culture différente… Mais c’était ce que je devais faire. »
Le Brésilien est très reconnaissant envers le club et la ville pour son passage à Amsterdam. « J’y ai passé deux excellentes années ; c’est une ville fantastique. Le club aussi. J’aime beaucoup ce club car j’y ai vécu deux bonnes saisons où j’ai beaucoup appris. Dès que j’ai des vacances, même si ce n’est que trois ou quatre jours, j’essaie d’y aller », a déclaré l’ailier.
Le transfert à United
Après ses performances à Amsterdam, United a déboursé 100 millions d’euros pour s’attacher ses services. La pression était forte, mais il ne l’a pas ressentie ainsi.
« Non, non, bien sûr que non. C’est vrai que lorsqu’on vous paie 100 millions d’euros, la pression est beaucoup plus grande. Mais je connais mes qualités », a déclaré Antony.
« S’ils ont payé 100 millions d’euros, c’est parce que j’ai des qualités. Je n’ai pas regardé ces 100 millions d’euros. J’ai regardé le parcours que j’ai suivi pour en arriver là, en restant toujours concentré sur mon jeu, car c’est le plus important. »
Antony, « Quand on paie 100 millions… »
Antony a constaté que les supporters et les observateurs attendaient beaucoup de lui. « Oui, comme vous le dites, quand vous coûtez 100 millions, on attend bien plus des joueurs. Bien sûr, j’ai ma part de responsabilité. »
« Comme je l’ai répété maintes fois : j’ai traversé des moments difficiles en dehors du terrain. Mentalement, je n’étais pas au mieux de ma forme », confie-t-il.
« Mais la vie est ainsi faite, et cela fait partie du processus. Aussi difficile que cela ait été, je devais surmonter cette épreuve », conclut l’ailier, qui s’épanouit désormais pleinement au Real Betis.
