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« Je veux gagner » : La réponse d’Amorim qui écarte Mainoo

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Kobbie Mainoo vers un départ en janvier ?
Kobbie Mainoo vers un départ en janvier ? ©Alamy

Kobbie Mainoo s’enlise à Manchester United : frustrations, choix tactiques de Ruben Amorim et tensions avant le mercato hivernal.

La situation de Kobbie Mainoo continue d’alimenter les interrogations autour de Manchester United. Ruben Amorim refuse de céder aux demandes insistantes des supporters et de certains observateurs. Malgré l’ascension fulgurante du milieu anglais, désormais titulaire en sélection, le technicien portugais maintient une ligne claire. Les choix s’opèrent en fonction du plan de jeu, non de la popularité. Une posture qui alimente une frustration croissante chez le joueur de 20 ans, qui n’a toujours pas débuté la moindre rencontre de Premier League cette saison.

Une montée en tension alimentée par un temps de jeu famélique

Alors que le club traverse une période sportive instable, Mainoo n’a enregistré qu’une seule titularisation, lors de la déroute en Carabao Cup face à Grimsby. Dix apparitions au total, souvent anecdotiques, qui interrogent d’autant plus que le jeune international anglais se montre régulièrement performant lors de ses entrées en jeu.

D’après les informations relayées par The Athletic, Mainoo serait « profondément frustré » par son statut. Naples surveille la situation et envisagerait sérieusement un prêt hivernal, une option que le joueur ne fermerait plus.

Amorim persiste et signe : « Je veux gagner, pas céder à la pression »

Interrogé sur ce choix, Ruben Amorim a maintenu une position inflexible. Sa réponse, ferme, trace une ligne claire : « Je veux juste gagner. Je ne regarde pas qui c’est. Je n’ai rien à faire de ça. Je tente seulement d’aligner les meilleurs joueurs sur le terrain. »

Il a évoqué la forte concurrence au milieu. Manuel Ugarte, déjà apparu à deux reprises, Casemiro lorsque disponible, et surtout Bruno Fernandes, omniprésent et incontournable dans le rôle habituellement attribué à Mainoo. Une hiérarchie difficile à bousculer selon le coach.

Face aux questions récurrentes des médias, Amorim n’a pas caché une certaine lassitude : « Vous aimez Kobbie, il commence avec l’Angleterre. Mais cela ne signifie pas que je dois le faire jouer si je juge que le moment n’est pas approprié. C’est ma décision. »

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