Le Real Madrid envisage d’ouvrir son capital à des investisseurs prestigieux comme Sixth Street et Bernard Arnault.
Le Real Madrid poursuit sa trajectoire ascendante sur les terrains comme dans ses activités extra-sportives. La direction du club merengue se concentre désormais sur une évolution majeure de son modèle économique. Sous l’impulsion de Florentino Pérez, une réflexion de grande ampleur s’est engagée autour d’une restructuration partielle destinée à attirer des capitaux privés tout en préservant l’ADN institutionnel du club. Les informations révélées par Vozpópuli mettent en lumière l’intérêt croissant de puissants acteurs internationaux prêts à s’impliquer dans un projet de développement sans précédent.
Une stratégie pour diversifier les revenus
La direction madrilène souhaite consolider ses ressources en s’ouvrant sélectivement à des investisseurs externes. L’objectif consiste à garantir de nouvelles marges de manœuvre financières sans altérer la gouvernance historique du club, contrôlée par ses Socios. Cette évolution s’inscrit dans un contexte où les recettes commerciales et l’exploitation du nouveau Santiago-Bernabéu deviennent des leviers majeurs du rayonnement global du Real Madrid.
Pour préparer cette transition, des prises de contact informelles ont déjà eu lieu. L’objectif est de sonder la perception des Socios avant une assemblée générale extraordinaire prévue à la mi-décembre. C’est dans ce cadre que Florentino Pérez exposera les contours du projet ainsi que les garanties destinées aux membres du club.
Des investisseurs de premier plan
Parmi les candidats intéressés, plusieurs noms se détachent. Le fonds américain Sixth Street, déjà impliqué dans l’exploitation commerciale du Bernabéu, a manifesté un fort intérêt pour une participation minoritaire. Sa connaissance de l’environnement madrilène constitue un avantage majeur dans la perspective d’un partenariat renforcé.
À ses côtés, Bernard Arnault, président de LVMH, apparaît comme un autre prétendant de poids. Déjà partenaire stratégique du club à travers un accord de sponsoring mondial, il envisagerait de consolider la présence du groupe de luxe au cœur de l’écosystème économique du Real Madrid. Une entrée minoritaire au capital ouvrirait à Louis Vuitton une nouvelle dimension d’influence.
Une troisième entreprise américaine, dont l’identité reste confidentielle, compléterait cette liste de prétendants susceptibles de rejoindre le projet porté par Pérez.












