Les clubs de Premier League ont approuvé vendredi de nouvelles règles financières, qui entreront en vigueur la saison prochaine.
Ces nouvelles règles sont similaires à celles actuellement en vigueur sous l’égide de l’UEFA. Cela a tout à voir avec le fair-play financier.
La nouvelle réglementation financière en PL
Les clubs participant aux compétitions européennes sont autorisés à consacrer un maximum de 70 % de leurs revenus aux salaires. Cela en va de même pour les indemnités de transfert des joueurs et des entraîneurs.
Les contrevenants s’exposent à des amendes, voire à des suspensions pour les infractions graves. Cette règle sera également appliquée en Premier League dès la saison 2026/27.
En PL, les clubs sont autorisés à consacrer un maximum de 85 % de leurs revenus aux salaires, aux indemnités de transfert et aux commissions d’agents. Ils peuvent toutefois s’écarter de cette limite de 30 % sur une période de trois ans.
Cette règle remplace le règlement PSR actuel. Il stipule que les clubs peuvent enregistrer une perte maximale de 105 millions de livres sterling (environ 120 millions d’euros) sur trois saisons.
Par ailleurs, la Premier League contrôlera les budgets des clubs selon trois axes. Ces derniers devront disposer de ressources financières suffisantes pour couvrir les dépenses prévues et imprévues et absorber les fluctuations de revenus.
La gestion financière à long terme sera également évaluée, notamment le fonds de roulement, la liquidité et les capitaux propres.
La PL n’a pas pu instaurer le plafond salarial
Une troisième règle était sur la table. Elle n’a pas été adoptée lors du vote de vendredi. L’idée était d’autoriser les clubs à dépenser un maximum de 500 % de leurs revenus. Des revenus provenant des droits télévisés et des prix, ainsi que des salaires, des transferts et des commissions d’agents.
Cela aurait de facto instauré un plafond salarial et s’est heurté à l’opposition des joueurs et des agents. Ces derniers ont menacé d’intenter une action en justice.













