Gattuso alerte avant les barrages : cohésion, gestion du cas Chiesa et défis pour l’Italie face à l’Irlande du Nord.
À l’issue du tirage au sort des barrages qualificatifs pour la Coupe du monde, Gattuso a livré à Sky une analyse empreinte de réalisme. L’Italie jouera sa demi-finale à domicile contre l’Irlande du Nord avant une éventuelle finale en déplacement face à la Bosnie ou au Pays de Galles.
Une gestion du temps limitée et un besoin de cohésion
Interrogé sur la possibilité d’un stage en février, Gattuso a immédiatement rappelé que cette décision ne lui appartient pas directement. « Nous avons un président qui s’occupe de ce genre de choses », a-t-il expliqué. Il souligne néanmoins l’importance de multiplier les moments passés ensemble.
Avec un groupe éparpillé dans divers championnats et une fenêtre internationale qui ne s’ouvrira qu’à la trentième journée, l’Italie devra capitaliser sur un minimum de temps de préparation. Le sélectionneur insiste sur le maintien du lien humain avec ses joueurs.
L’Italie face à un barrage à haut risque
Le tirage a confirmé la difficulté du parcours italien. L’Irlande du Nord, adversaire coriace et réputé pour sa discipline défensive, représente un premier obstacle piégeux. En cas de qualification, la Nazionale devra se déplacer pour la finale, un désavantage auquel Gattuso ne se dérobe pas. La Bosnie, comme le Pays de Galles, possède des armes capables de surprendre, et c’est dans ce contexte que le technicien italien martèle l’importance de préparer un groupe mentalement prêt à souffrir.
Le cas Chiesa : un dossier sensible assumé publiquement
L’un des passages les plus marquants de l’intervention de Gattuso concerne la situation de Federico Chiesa. Le sélectionneur n’a pas cherché à éluder les difficultés entourant l’ailier.
« Le problème vient de Chiesa, vous le savez bien. Je l’appelle toujours, je lui parle avant les convocations, mais le problème n’est pas que Gattuso ne le voit pas. Le problème, c’est lui », a-t-il lancé sans détour.
Par ces mots, il pointe une responsabilité avant tout individuelle. Derrière la franchise de Gattuso se dessine une réalité plus profonde. Chiesa ne parvient pas à retrouver la constance nécessaire pour sécuriser sa place en sélection. Sa gestion, déjà complexe au sein de son club, devient désormais un enjeu national à l’approche d’un rendez-vous crucial.














