Didier Deschamps affronte Daniel Riolo devant le tribunal pour diffamation après les accusations de « mensonge ».
Alors que l’équipe de France vient de conclure sa phase de qualifications pour la Coupe du monde 2026, l’actualité des Bleus se déplace désormais devant la justice. Une affaire mettant en scène Didier Deschamps et Daniel Riolo, doit être examinée ce jeudi par le tribunal correctionnel de Paris. Au cœur du dossier : les déclarations du chroniqueur accusant Dechamps d’avoir menti sur la gestion de la blessure de Karim Benzema lors du Mondial 2022.
Une procédure née d’accusations frontales et répétées
Les propos de Daniel Riolo, diffusés début janvier sur les antennes de RMC, ont servi de point de départ au litige. Le journaliste affirmait détenir « la vraie histoire » du départ de Karim Benzema, survenu le 20 novembre 2022, trois jours avant le premier match des Bleus au Qatar. Selon lui, Didier Deschamps aurait « menti de A à Z » sur la réalité de la blessure. Il évoque même un « grand mensonge » instrumentalisé pour privilégier avant tout le résultat sportif au détriment de l’homme.
Pour la défense de Didier Deschamps ces propos relèvent non seulement d’attaques infondées, mais également d’un préjudice direct porté à l’honneur d’un homme jamais condamné ni jugé pour de tels faits.
Une audience très attendue, avec des témoins clés à la barre
Didier Deschamps a annoncé son intention de comparaître en personne, un choix rare pour un sélectionneur en fonction. Selon L’Équipe, il sera accompagné de deux témoins essentiels :
– Frank Le Gall, médecin de l’équipe de France au moment de la blessure de Benzema
– Mohamed Sanhadji, officier de sécurité des Bleus, témoin privilégié des événements internes au groupe
Ces deux figures pourraient apporter un éclairage précieux sur les circonstances du départ du joueur et sur la véracité des déclarations officielles faites pendant la compétition.














