La FIFA condamne Bordeaux à verser 1,5 M€ plus pénalités au Sporting Gijón pour le transfert de Pedro Díaz.
La situation des Girondins de Bordeaux s’assombrit encore un peu plus. Le club au scapulaire peine déjà à retrouver de la stabilité sportive et économique. De plus, une nouvelle décision rendue par la FIFA vient fragiliser un équilibre extrêmement précaire. Selon La Voz de Asturias, l’instance internationale a tranché en faveur du Sporting Gijón concernant un impayé lié au transfert de Pedro Díaz. Cette décision confirme le caractère exigible de la dette ainsi que le versement de pénalités supplémentaires.
Un club sauvé in extremis, mais encore au bord du gouffre
L’été 2024, nous avons assisté à l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire du FCGB. Menacé administrativement et financièrement, le club est passé à quelques heures d’une disparition pure et simple avant d’obtenir son maintien en National 2. La solution trouvée reposait sur un échelonnement massif des dettes, à hauteur de 10 % pour la majorité d’entre elles, étalées sur une période de dix ans.
Ce plan de survie, accepté à contrecœur par de nombreux créanciers, incluait également plusieurs clubs étrangers liés à des impayés de transferts. Parmi eux : le Sporting Gijón, lésé dans l’affaire Pedro Díaz.
Le transfert de Pedro Díaz, un dossier qui refait surface
Recruté par Bordeaux en provenance du club asturien, Pedro Díaz avait fait l’objet d’un accord financier fixant le transfert à 2,2 millions d’euros. Une somme conséquente pour une formation déjà en grande difficulté économique, et surtout une somme qui, jusqu’à présent, n’avait toujours pas été réglée.
Face à cette situation, Gijón avait décidé de saisir la FIFA afin d’obtenir le paiement dû. L’instance internationale a rendu son verdict : Bordeaux devra s’acquitter de 1,5 million d’euros.
Cette décision tombe à un moment où les revenus du club ont drastiquement chuté depuis sa relégation successive. Loin des affluences et des recettes de la Ligue 1 ou même de la Ligue 2, Bordeaux évolue aujourd’hui en National 2, un championnat où les ressources générées ne permettent pas d’honorer des dettes aussi importantes.













