Ligue 1+ dépasse le million d’abonnés deux mois après son lancement. La LFP envisage déjà d’élargir l’offre et d’ajuster ses tarifs.
Deux mois après son lancement, Ligue 1+ s’impose déjà comme une réussite majeure dans le paysage audiovisuel sportif. En dépassant le million d’abonnés dès la quatrième journée de championnat, la plateforme de diffusion de la Ligue 1 confirme l’intérêt croissant des fans pour une offre claire, accessible et qualitative. Un pari audacieux relevé par LFP Média, qui ambitionne désormais d’aller encore plus loin.
Une ascension rapide portée par une offre attractive
Dès son lancement, Ligue 1+ a su séduire grâce à une formule de démarrage à 9,99 €. Après les premières semaines, le prix standard s’est fixé à 14,99 € par mois, un montant jugé raisonnable au vu du contenu proposé : 8 matchs sur 9 diffusés en exclusivité.
Ce positionnement stratégique a permis à la plateforme d’attirer un large public, des supporters fidèles aux spectateurs occasionnels, confirmant ainsi la pertinence d’une offre 100 % centrée sur la Ligue 1.
Une évolution tarifaire déjà envisagée
Présent lors de l’événement Demain Le Sport, Nicolas de Tavernost, directeur général de LFP Média, a confirmé que les excellents résultats actuels encouragent une réflexion sur l’avenir tarifaire du service.
« S’il y a 9 matches, ce ne sera pas le même prix, ça, c’est sûr. Il y aura une montée en puissance », a-t-il déclaré.
Une légère hausse de prix pourrait ainsi accompagner l’éventuelle arrivée du neuvième match sur la plateforme. Une évolution jugée « logique » par la direction, qui assure vouloir maintenir un équilibre entre accessibilité et qualité de service. Cette stratégie vise à renforcer la viabilité du modèle économique sans compromettre la satisfaction des abonnés.
Un contexte tendu avec beIN Sports
Malgré ce succès commercial, le climat reste tendu entre LFP Média et beIN Sports. La chaîne qatarie, qui détient encore la diffusion d’une affiche par journée, refuse de régler la totalité des 18 millions d’euros dus à la Ligue.
Le litige repose sur des conditions de diffusion jugées trop restrictives par beIN Sports. La règle limitant la possibilité de programmer une même équipe plus de huit fois par saison ou deux fois consécutives cristallise particulièrement les tensions. En conséquence, un bras de fer juridique se poursuit entre les deux entités, chacune campant sur ses positions.














