La FIFA et l’UEFA restent rigides face aux ingérences politiques dans le monde du football.
La FIFA et l’UEFA n’entendent pas céder aux supplications des uns et des autres de s’impliquer dans une situation politique des plus tendues. Les deux instances restent sourdes aux appels à suspendre Israël de leurs compétitions, malgré la pression internationale croissante.
Selon les informations, trois experts indépendants de l’ONU ont expressément demandé aux deux instances de bannir Israël, l’accusant de « génocide » à Gaza. Ils appellent ainsi à des sanctions sportives pour dénoncer ces actes. Cet appel s’inscrit dans un contexte de tensions politiques et humanitaires intenses, où les appels à isoler Israël du monde sportif se multiplient.
Une inertie qui interroge
Quelques jours avant l’appel de l’ONU, l’Espagne avait menacé de boycotter la Coupe du Monde 2026. La raison, les attaques israéliennes à Gaza. Face à ces pressions, ni la FIFA ni l’UEFA ne semblent disposés à réagir dans l’immédiat. Des rumeurs ont circulé dans la journée sur une réunion d’urgence de l’UEFA censée discuter de ce dossier sensible. Ces informations ont été démenties. La prochaine réunion de l’instance européenne reste maintenue au 3 décembre prochain.
Du côté de la FIFA, c’est le même silence. Aucun calendrier de réunion extraordinaire n’est prévu pour pour se pencher sur cette demande d’exclusion. Cette posture est perçue comme une insensibilité flagrante à une crise humanitaire alors que le sport est souvent présenté comme un vecteur de paix et de dialogue.













